Questions d’Argent est un programme diffusé par BBC News Afrique.
Dans le dernier numéro, la question de la chirurgie esthétique en Afrique est abordée et il s’avère que le Cameroun fait partie des destinations prisées pour le tourisme médical.
Questions d’Argent est un programme présenté par Léone Ouedraogo.
Le samedi 20 juillet à Nairobi au Tribe Hotel a eu lieu la « Clinique glow kitchen« , un événement organisé par la marque de cosmétiques Clinique. Le principe ? Concocter votre skincare routine adaptée à votre peau avec des ingrédients composés de produits de chez Clinique.
Le lieu ressemblait à une vraie cuisine où les inscrites étaient les chefs !
Pour sa campagne « Own your crown » qui a lieu chaque année au Kenya, Dark and Lovely encourage les femmes noires à porter leur chevelure avec fierté. Dans le même temps, Dark and Lovely propose une gamme de produits adaptés à la polyvalence des cheveux africains afin de répondre aux besoins de chacun. L’événement de cette année s’est tenu au sanctuaire Etim Sidai Wellness et de nombreuses femmes étaient présentes, ce qui a permis de mettre en avant la diversité africaine.
L’Oréal s’engage à contribuer au développement de la recherche en Afrique, par des scientifiques locaux sur des sujets intéressants les populations locales. Le projet « L’Oréal African Hair & Skin Research Grant » est une subvention créée en 2013 par le docteur Michèle Verschoore, directrice médical de L’Oréal.
La bourse de recherche L’Oréal African Hair & Skin soutient un projet de recherche d’un an en Afrique subsaharienne et le lauréat reçoit un montant de 10 000 euros. La subvention de recherche vise à promouvoir la recherche clinique et fondamentale sur la physiologie ethnique de la peau et des cheveux ,menée par des scientifiques africains en Afrique. Le prix est ouvert à tous les dermatologues, épidémiologistes et chercheurs spécialisés dans la science des cheveux et de la peau en Afrique. Le jury est composé de dix experts africains et internationaux possédant les compétences nécessaires dans leurs domaines respectifs.
Pour postuler, il suffit de remplir ce formulaire disponible en ligne sur le site de l’ASDV, société africaine de dermatologie et de vénorologie, société panafricaine de dermatologie référençant le continent.
Les candidatures sont acceptées jusqu’au 13 JUIN 2019 en français et en anglais afin de cibler toute l’Afrique.
Ici le Dr Willem Visser
Dermatologue sud-africain, précédent lauréat du prix
Thème de recherche: ACNE KELOIDALIS NUCHAE (AKN)
Dr. Khoza Nokubonga
Dermatologue sud-africaine, lauréate de la bourse
THEME DE RECHERCHE: MODELES COMMUNS D’EXPRESSION GENIQUE CHEZ DES PATIENTS DE L’ALOPECIE CENTRALISTE CENTRIFUGE (CCCA)
Powede Eniola Awujo , bientôt 28 ans et plusieurs cordes à son arc. La magnifique jeune femme, célèbre pour son statut de reine de beauté possède un diplôme d’infirmière, est pilote d’avion et aussi à la tête de Tods and Kids, un magasin de vêtements pour enfants.
Attendez, ce n’est pas tout ! Powede Eniola Awujo a annoncé qu’elle a été choisie comme partenaire de Lancôme, la marque française de cosmétiques et de produits de luxe, en tant que représentante mondiale du Nigeria. Avec la chanteuse Waje et l’éditorialiste Betty Irabor, elle avait récemment fait partie de la campagne « My Shade My Power » de Lancôme.
Elles ont aussi effectué un voyage à Paris et ont partagé leurs #LancomeMoments.
Pour rappel, Lancôme est représenté au Nigeria par l’agence de Relations Publiques Glam Brand Agency, fondée par Bola Balogun.
Le 10 novembre dernier, un nouvel espace Beauté a vu le jour à Yaoundé, confirmant l’attrait de plus en plus grandissant des camerounaises pour le make up. Initié par Laetitia Yota, une professionnelle qui a fait ses classes dans le secteur du luxe en Europe, le « Glow Beauty Store »est une boutique multimarques commercialisant des produits cosmétiques, ainsi que des prestations de maquillage. Particularité intéressante du lieu: les prix, plutôt accessibles. Comptez à partir de 7000FCFA pour une prestation make up, et de 1500FCFA à 15000FCFA pour des produits. Des petits prix qui devraient permettre à l’établissement d’attirer un large choix de clientes. J’en profite pour souligner aussi la qualité des supports visuels et le choix des influenceuses Beauté locales pour la campagne de lancement.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page Facebook du Glow Beauty Store.
Le 25 août 2018, la Youtubeuse Dimmah Umeh a mis en ligne une vidéo qui depuis, fait couler beaucoup d’encre au sein de la communauté des Youtubeuses afro.
Intitulée « Chères marques de cosmétiques internationales, qu’est-ce que vous fabriquez ? » (« Dear International Beauty Brands, WTF are you doing? » dans le texte), la jeune nigériane y parle – pendant 25 minutes – de ses frustrations quant à comment les marques et surtout, leurs agences de communication, gèrent les relations avec les influenceurs locaux, ainsi que leur incompréhension du marché nigérian.
Avant toute chose, il faut savoir que Dimmah est une (si ce n’est LA) créatrice de contenu Beauté la plus suivie de Youtube au Nigeria, et je dirais même en Afrique de l’Ouest. Avec une audience de 250.000 abonnés, une chaîne vérifiée par Youtube et des vidéos qui font parfois le million de vues, c’est une performance à saluer de la part d’une Youtubeuse installée en Afrique, tant cela reste encore assez rare.
L’autre chose qu’il faut saluer, c’est le courage de Dimmah, qui avec cette vidéo, prend le risque de se mettre à dos une partie des potentiels partenaires qu’elle aurait pu avoir. Il faut dire que deJackie Aina ou Nyma Tang(USA) à Patricia Bright (Royaume-Uni), la tendance sur le créneau des « Youtube Guru » est de plus en plus à la franchise ou coup de gueule, et pour cause: inondées de produits et sollicitations de marques, les youtubeuses ont fini par lasser une partie de leur public, qui leur reprochait leur manque de transparence. À la différence des rédactrices de la presse féminine dont les lectrices se méfient parfois, les Youtubeuses avaient – au début du phénomène en tout cas – un côté « Bonne copine » et « Girl next door« , qui mettait en confiance le public quant à l’authenticité de leurs avis sur tel ou tel produit. C’est en partie pour cela qu’elles ont – pour certaines – réussi à bâtir des communautés de fans qui se comptent en milliers, voire millions.
Cependant, en 10 ans, la « Youtubosphère » a beaucoup changé. Tout d’abord, le nombre de youtubeuses a explosé, créant une compétition qui est telle aujourd’hui qu’il ne se passe pas une semaine sans scandales ou affrontements par vidéos interposées. Par effet domino, la compétition a également créé une course aux chiffres, parfois au détriment de la pertinence du contenu. Là encore, une chose en entraînant une autre, la pression de devoir faire toujours plus de vidéos pour répondre à la fois aux critiques/demandes pressantes des abonnés ET des marques a commencé à peser lourdement sur les créatrices de contenu (de nombreuses Youtubeuses célèbres commeMichelle PhanouEnjoyPhoenixont d’ailleurs exprimé leur mal-être à ce sujet).
D’autre part, Youtube a aussi effectué beaucoup de modifications dans sa configuration interne, son sytème de monétisation et sa hiérarchisation (voulue ou non) des youtubeuses, avec différents paliers à franchir ou reconnaissances octroyées. Tout cela et bien d’autres raisons encore a créé une plus grande attente de la part du public vis-à-vis des Youtubeuses, avec cette question de fond: « Est-ce qu’elle promeut ce produit parce qu’elle y croit ou parce qu’elle est payée pour le faire ?« . La suspicion est de plus en plus courante et il suffit d’un tutorial sponsorisé en cachette pour se décrédibiliser.
Loin de ce climat, les Youtubeuses Beauté basées en Afrique subsaharienne ont d’autres problèmes.
Pour commencer, elles sont rares. Pour le compte de l’agence, je fais de la veille pour identifier les créatrices de vidéos Beauté sur les principaux hubs en Afrique subsaharienne (Cameroun, Côte d’Ivoire, Sénégal côté francophone + Nigeria, Ghana, Kenya et Afrique du Sud côté anglophone). Je peux affirmer qu’il y a une croissance constante de chaînes mais d’un point de vue à la fois quantitatif et qualitatif, c’est l’Afrique anglophone (notamment l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Kenya) qui tire son épingle du jeu.
Le fait est que les Youtubeuses de ces pays sont plus nombreuses, plus assidues (régularité de posts), plus professionnelles (qualité audio/video) et plus présentes (déclinaisons de leur présence Youtube sur Facebook, Twitter, Snapchat et Instagram). De facto, elles sont les principales à être invitées à des lancements de produits, à avoir collaboré de manière régulière avec des marques ou à faire des revues/vlogs sponsorisés.. comme Joanna Kinuthia (Kenya) ou Layefa Beauty (Nigeria). Cette disparité entre les deux Afriques s’explique notamment par le coût de l’accès à internet, mais aussi celui du matériel pour un rendu professionnel (caméra, ring light, logiciels de montage…), l’accès difficile (prix ou disponibilité) à certaines marques de cosmétiques et enfin, l’aspect chronophage que cela représente d’entretenir et développer une communauté autour de son contenu.
En Afrique francophone, en matière de contenu beauté, Youtube est donc encore très loin derrière Facebook et surtout Instagram, devenu le repère de makeup artists souvent autodidactes, qui s’en servent à la fois comme portfolio et plateforme de booking. Est-ce que l’introduction d’Instagram TV poussera certaines à faire le pas de la vidéo ? Rien n’est moins sûr. Toujours est-il que bien que de plus en plus d’enseignes commencent à solliciter ces influenceuses, le phénomène est encore très récent en Afrique francophone et les problématiques que soulèvent Dimmah dans sa vidéo sont vraiment plus spécifiques au côté anglophone.
Ayant une agence qui propose des RP, qui a travaillé (et travaille encore) avec des marques de cosmétiques et fait du conseil sur les stratégies Influenceurs, c’est avec beaucoup d’attention que j’ai écouté les propos de Dimmah. Dans l’ensemble, je suis d’accord avec ce qu’elle a soulevé comme points – certains de ces éléments sont des choses que je répète depuis un moment à la fois sur mon fil Twitter et lors de réunions avec des clients/prospects. Je vais simplement essayer de compléter ou expliquer certains passages:
Sur la question du manque de compréhension de l’environnement local par les marques internationales:
Ceci est une problématique qui dépasse le simple cadre du secteur de la Beauté. Le fait est que pendant une vingtaine d’années, les marques internationales présentes en Afrique ont souvent appliqué la règle du « One Size Fit All ». En somme, il s’agit d’une stratégie ou d’une campagne (souvent réalisée en France, au Kenya ou en Afrique du Sud) déclinée dans quasiment l’ensemble de l’Afrique subsaharienne, sans prise en compte des spécificités locales de chaque pays ou région. Les marchés africains étant souvent très petits vus depuis le siège de ces multinationales, ces dernières ne voyaient pas forcément l’utilité de faire des campagnes adaptées à chaque territoire, donc une volonté de faire de la compression de coûts ainsi qu’un faible intérêt porté aux insights des consommateurs africains a laissé cette pratique se normaliser pendant longtemps.
Ceci dit, les choses changent depuis une dizaine d’années environ, notamment grâce à la croissance économique de certains pays-clés et l’émergence d’une classe moyenne africaine plus exigeante et attentive au discours des marques. Malheureusement, nombre de professionnels de la communication et des Relations Publics en Afrique, continuent de devoir se battre quotidiennement pour expliquer à ces entreprises la nécessité de s’appuyer sur des stratégies locales, conçues par des locaux qui connaissent et comprennent l’environnement. Nous sommes parfois écoutés, et parfois non, notamment quand ces dites sociétés tiennent avant toute chose à l’uniformité et la standardisation de leur communication peu importe le pays, au détriment de la pertinence/résonance de leur message auprès des consommateurs dans un pays donné.
Sur la question de la politique globale de communication des agences et la distribution des marques:
Ici, je pense qu’il aurait été utile que Dimmah précise deux points essentiels. D’une part, la question budgétaire, qui est cruciale. Je l’ai évoqué plus haut: certes, les marchés africains sont en forte croissance dans le secteur de la beauté, mais du point de vue d’une multinationale, ces marchés restent encore très petits. À titre de comparaison, je prendrai 2 pays non-occidentaux avec sensiblement la même taille de population: le Nigeria et le Brésil.
Le marché de la beauté au Nigeria (population = environ 150 millions) est estimé à environ 2 milliards d’euros par L’Oréal en 2017 (Source)…. quand le marché du Brésil (population = environ 190 millions) est lui estimé à 32 milliards d’euros par Euromonitor pour la même année (Source). Sachant que toujours selon les chiffres de L’Oréal, l’ensemble du marché de la beauté en Afrique est estimé à 10 milliards d’euros, cela signifie que le Brésil à lui tout seul vaut le triple de l’ensemble du marché continent africain.
Par ailleurs, quand on sait que le Nigeria est la 2eme puissance économique d’Afrique subsaharienne et le pays le plus peuplé de la zone, cela donne un indice sur la taille des marchés voisins. Cela ajouté à d’autres facteurs (problématiques de réseau de distribution, contrefaçons, taxations élevées à l’import etc) fait que les budgets consacrés aux lancements de produit (et donc à la communication associée) sont souvent faibles. En ordre de grandeur, j’irais jusqu’à dire que le même budget qui servirait à une campagne classique hors du continent africain équivaut parfois à la moitié du budget annuel alloué à une filiale africaine de la même marque. Même si les monnaies et coûts de vie diffèrent, autant dire que ça ne donne pas beaucoup de marge aux agences pour réaliser des campagnes tonitruantes. Et puisque ces budgets sont déjà très minces, c’est encore plus compliqué de pouvoir payer correctement les influenceurs en plus du reste (frais d’organisation de l’événement etc).
Je sais, à titre personnel, que beaucoup d’employé(e)s affecté(e)s aux zones EMEA (Europe – Middle East – Africa) chez ces grandes marques se battent afin de corriger le tir ou obtenir plus de budget, mais c’est loin d’être aussi facile que cela en a l’air. Cela demande même souvent beaucoup de force de conviction, sauf si on a une hiérarchie qui a une vision du continent africain comme d’un investissement à long terme (et non d’un territoire où l’on doit absolument rentrer dans ses frais en 1 an sans y investir de manière conséquente ou avoir de la flexibilité, une erreur que font BEAUCOUP de marques qui cherchent à s’implanter sur le continent africain).
Deuxième point: la grande majorité de ces marques fonctionne en Afrique sous franchises / sous licence. Bien sûr, elles (les marques) travaillent en flux tendu avec leurs représentants locaux afin de s’assurer que les codes (pricing, identité, positionnement, points de vente etc)de la marque soient fidèles et que la gestion des stocks soit au point, mais sur le plan de la communication, elles s’appuient assez souvent sur les franchisés. Ces derniers sont parfois des distributeurs dans le métier depuis de longues années, et ne maîtrisent pas les codes de la communication, notamment digitale. Certains d’entre eux peuvent faire l’effort d’approcher des agences de communication pour être accompagnés, mais beaucoup (de mon expérience et celles de collègues) préfèrent gérer leur communication en interne, notamment en mettant très peu de budget sur les influenceurs et tout le reste sur de l’affichage ou de la PLV en centres commerciaux. Ce qui m’amène au point suivant.
Sur la question des influenceurs VS les célébrités/People:
Quand les marques en direct ou les franchises décident de se faire accompagner par des agences, celles-ci vont en général faire des propositions d’activations afin de créer le fameux « Brand Awareness » autour de la marque ou d’un produit. Et sur ce point, autant je suis d’accord avec Dimmah sur le fait que les célébrités ne soient pas forcément les meilleures ambassadrices pour toutes les raisons qu’elle a pu citer dans sa vidéo, autant il faut aussi se mettre à la place des agences. Parfois, on propose des influenceurs qui sont très pertinents mais la marque refuse, notamment pour une raison assez simple: on n’est pas forcément en mesure de prouver de manière factuelle et chiffrée la conversion des influenceurs en question. Là où une célébrité, de par sa notoriété, garantit (a priori) à la marque d’avoir une visibilité quasi immédiate, la Youtubeuse ou Instagrammeuse africaine moyenne peine encore à démontrer comment son contenu peut pousser à l’acte d’achat. De ce fait, elle est principalement sollicitée pour de la visibilité et puisque sa notoriété est inférieure à celle d’une chanteuse/actrice/animatrice TV, elle sera assez souvent reléguée au second plan. Ceci étant, je rejoins bien sûr Dimmah sur le fait qu’il y ait également beaucoup de paresse de la part de certaines agences, qui utilisent et ré-utilisent les mêmes influenceurs sur toutes les activations, sans veiller à la cohérence entre leur contenu et le produit/la marque, ou encore sans faire de veille pour identifier les nouveaux créateurs de contenu qu’ils devraient solliciter.
Pour conclure, je dirai que ce coup de poing sur la table de Dimmah était nécessaire, car il rappelle la nécessité d’inclure les influenceuses beauté dans les campagnes de communication des marques de cosmétiques (internationales ou locales) en Afrique, mais de BIEN le faire, notamment en se basant non pas uniquement sur combien de gens les suivent mais plutôt, combien de gens les écoutent. Il faut créer une véritable relation avec elles sur la durée, au lieu de les solliciter uniquement lorsque l’on a quelque chose à promouvoir, car elles sont à la fois les conseillères et les porte-voix des consommatrices. La recommandation étant un levier très fort dans les décisions d’achats de produits cosmétiques, les marques ou agences ont tort de lésiner sur ces créateurs/ices de contenus.
Maintenant, il faut également que les Youtubeuses africaines (notamment francophones)fassent leur part du travail. Si Dimmah Umeh ou Nancie Mwai sont en position de pouvoir exprimer leur mécontentement, c’est parce qu’elles ont une audience qui a été bâtie minutieusement et ce, sur la durée. Leurs vidéos sont postées régulièrement, sont de bonne qualité et la croissance de leur engagement peut être démontrée. Cela leur donne suffisamment de crédibilité pour demander une meilleure reconnaissance de leur travail.
Et enfin, aux marques: j’espère sincèrement qu’elles prêteront attention au fond du message, sur l’importance de ne pas prendre un marché pour acquis, en se reposant sur sa notoriété internationale ou son « Know How ». Chaque pays africain a ses spécificités, et il est urgent de choisir les bons partenaires(aussi bien en distribution qu’en marketing) avant de vous implanter, au risque de rater complètement votre cible. Pour ma part, je considère avoir apporté ma petite pierre à l’édifice non seulement auprès de clients que j’ai pu avoir, mais aussi en envoyant cette vidéo à ceux qui – à mon sens – devraient la regarder afin de remonter le message plus haut aux concernés.
Merci encore à Dimmah, il fallait que quelqu’un le dise enfin.
Paola Audrey Ndengue, Fondatrice de l’agence Pannelle & Co et Consultante.
Fondé par la brillante ingénieure Aminata Thior (par ailleurs abonnée à cette newsletter 😀), Setalmaa est un site web consacré au secteur de la beauté et des cosmétiques en Afrique. Au fil des interviews, portraits, tests de produits et autres analyses, cette plateforme est une mine d’informations plus que nécessaire vu la rareté de la data et des insights dans ce domaine sur le continent africain. Le 8 décembre prochain, le site organise un événement à Dakar qui regroupera de nombreuses entrepreneuses sénégalaises dans le secteur, et ce sera l’occasion d’échanger, networker et en savoir plus. Si vous êtes de ce côté, n’hésitez surtout pas à y faire un tour, les informations sont sur le visuel plus haut. Sinon, vous pouvez également consulter la page Facebook de Setalmaa en cliquant juste ici.
Je suis un peu en retard dessus (puisque l’établissement a ouvert en janvier) mais je souhaitais absolument parler de « Kids Concept » ! Il s’agit du premier espace dédié au bien-être des enfants en Côte d’Ivoire. Salon de coiffure, petit espace détente et jeux sont disponibles, ainsi qu’un personnel formé spécialement pour s’occuper des tout petits.
Sara Coulibaly n’en est pas à son premier coup d’essai dans l’entrepreneuriat, puisqu’elle avait déjà créé la ligne de chaussures MyMiry à Paris, avant de rentrer dans sa Côte d’Ivoire natale où elle a notamment développé une ligne de poupées afro sur laquelle j’ai brièvement collaboré. J’ai lu quelques personnes disant « Kids Concept n’est pas original, ça existe ailleurs« . Certes, mais en attendant, ça n’existait pas à Abidjan et c’est même fou que personne n’y ait pensé avant: les enfants sont toujours coiffés dans des salons d’adultes, avec parfois des coiffeuses qui s’y prennent mal et font pleurer les enfants par leur absence de douceur lorsqu’elles tirent sur leurs cheveux fragiles. Cela pousse donc beaucoup de parents à coiffer eux-mêmes leurs enfants. Or, offrir un espace où les enfants peuvent à la fois être coiffés et s’amuser permet de joindre l’utile à l’agréable. Sans oublier que d’un point de vue commercial, les dépenses liées au bonheur des enfants sont hauts dans les priorités des parents de la classe moyenne en montant. Bref, je suis très fan de ce projet ! Une de mes très bonnes amies, qui s’y est rendue la semaine dernière avec son fils, n’a pas tari d’éloges sur le lieu et le staff. Et sans surprise, l’établissement ne désemplit pas, même les jours de semaine. Dernier point et pas des moindres: les prix sont très accessibles, allant de 3000FCFA à 30.000FCFA.
Bravo encore à Sara ! Très fière d’elle d’avoir pensé à ce positionnement. En espérant que ça marche encore plus afin qu’elle puisse vite ouvrir des franchises au sud d’Abidjan et pourquoi pas, dans d’autres capitales (Dakar, Kinshasa, Douala..).
« Kids Concept » est situé au Boulevard Latrille, à l’immeuble BATIM à Angré Château. Téléphone: (00225) 79864285 Page Facebook
La semaine dernière, l’entrepreneure sénégalaise Victorine Sarr a fait le lancement de sa marque de cosmétiques LYVV Cosmetics à Abidjan. Crééé en 2016, cette ligne comprend des rouges à lèvres, fonds de teints et concealers entre autres. J’ai programmé une conversation avec elle dans les prochaines semaines, où il sera question qu’elle m’explique comment elle a monté sa marque, trouvé ses fournisseurs, comment elle gère la distribution, sa clientèle-type au Sénégal et bien d’autres sujets. Bien sûr, cet échange sera enregistré et je vous communiquerai le lien en exclusivité (:p). En attendant, je voulais déjà lui faire un clin d’oeil et la féliciter pour cette nouvelle étape franchie dans son business. Lyvv Cosmetics est disponible chez Kente Sky Spa, à Cocody, mais également à Dakar, Accra et Cape Town. Vous pouvez également acheter la marque en ligne sur AwaleBiz.
En 2016, la reporter britannique Tania Rashid s’est rendue en Afrique du Sud pour un reportage sur l’éclaircissement de peau chez les jeunes sud-africains. Je sais que le sujet n’est pas nouveau et que vous avez sûrement déjà regardé une dizaine de reportages de ce type, mais celui-ci a la caractéristique de montrer à quel point la pratique est en passe d’être banalisée… Comme le prouve l’attachée de presse de la rappeuse Mchoza, qui assume très clairement (sans jeu de mot) que sa cliente s’éclaircisse car « ça passe mieux à la télévision« .
« Skin Bleaching Scandal » est disponible en cliquant ici.
Le recours aux influenceurs pour communiquer sur un produit/service commence à se formaliser dans la sphère afro, bien qu’on accuse encore un retard assez conséquent sur l’Occident dans le domaine. Cette semaine, j’ai décidé de m’attarder sur deux campagnes:
– le département Afrique de la marque Gemey Maybelline a réalisé une campagne (exécutée par le photographe-maquilleur Mario Epanya) avec les 4 blogueuses afro-françaises que sont CeriseDaily, MyDiaryDelight, LesCurls et MbemDifora. En parallèle de la publication des visuels, un jeu-concours a été organisé sur la toile. Je dois avouer que je me suis interrogée sur le choix des blogueuses… pour une campagne destinée au continent africain. Un mix avec des influenceuses locales (notamment ivoiriennes, sénégalaises ou camerounaises) aurait peut-être fait un peu plus sens. Néanmoins, les visuels sont vraiment sympas donc bravo !
– L’office du tourisme marocain ainsi que la compagnie aérienne marocaine ROYAL AIR MAROC ont sélectionné plusieurs influenceurs et créateurs de contenu africains pour une campagne d’influence censée vendre la destination Maroc. La créatrice Adama Paris(Sénégal), la consultante Mode Scheena Donia (France-Gabon), la fondatrice d’AYANA WebzineAmie Kouamé (Côte d’Ivoire) ou encore la blogueuse sud-africaine Kwena Says faisaient partie du voyage. Vous pouvez voir un résumé visuel de cette campagne sur Instagram en cliquant ici et sur Facebook en cliquant là.