Le réseau de téléphonie mobile Moov CI choisit groupe de rap Kiff No Beat pour sa nouvelle campagne

L’association entre Kiff No Beat, le groupe de rap ivoirien composé de 5 artistes et le réseau de communication Moov Côte d’Ivoire a donné un résultat plutôt apprécié. Le groupe a été choisi pour une publicité vantant les offres internet de Moov et leur rapport qualité-prix. La recette utilisée ? Un remix du morceau à succès de Kiff No Beat « Ce n’est pas bon »
Cette collaboration entre les deux parties a donné naissance a un concept nommé « LA DATATTITUDE » dont le groupe est ambassadeur. Un bon moyen pour atteindre la cible que réprésentent les jeunes.
Moov Côte d’Ivoire est aussi le principal sponsor du concert de Kiff No Beat prévu pour le 10 Août au Palais de la culture de Treichville.

Rappelons que ce n’est pas la première fois que la  société de téléphonie mobile communique de cette manière; une publicité du même type a déjà été faite avec le chanteur Kerozen en utilisant son morceau « Ça dépend de toi »

MOËT & CHANDON annonce sa collaboration avec l’actrice SYNDY EMADE

MOËT & CHANDON a annoncé dans un communiqué de presse son association avec Syndy Emade. La maison de Champagne fondée en 1743 et détenue aujourd’hui par le groupe de luxe LVMH collaborera avec Syndy qui est une actrice, mannequin et productrice camerounaise. Elle est aussi propriétaire de Blue Rain Entertainment.

« COMMUNIQUE DE PRESSE Lundi 17 Juin 2019

MOËT & CHANDON annonce sa collaboration avec l’actrice SYNDY EMADE

MOËT & CHANDON a le plaisir d’annoncer sa collaboration avec l’actrice et productrice SYNDY EMADE, qui devient SPECIAL GUEST du 150 ème anniversaire de MOËT IMPERIAL au Cameroun.

Depuis ses débuts dans l’industrie du cinéma en 2010, elle ne cesse d’œuvrer pour le rayonnement du 7ème art camerounais en Afrique à travers sa maison de production nommée BLUE RAIN ENTERTAINMENT.

Sacrée meilleure actrice camerounaise aux Canal 2’ Or en 2019, cette nouvelle icône du cinéma camerounais vous invite à célébrer le 150ème anniversaire de la cuvée non millésimée de MOËT & CHANDON nommée MOËT IMPERIAL lors de l’événement « Moët Grand Day » qui aura lieu le 22 Juin au TWIST Night Club à Douala. »

Entretien avec Bathilde Hyvernat, Directrice Marketing de Sony Music Côte d’Ivoire

En poste depuis octobre dernier, Bathilde Hyvernat a fait ses classes dans le secteur du luxe en France, avant de s’installer il y 11 ans à Abidjan. Ancienne cadre du groupe VOODOO, elle a également été Directrice Marketing de Star Times – le concurrent chinois de Canal+ – avant de rejoindre Sony Music Côte d’Ivoire. Pour Africa Digest, elle revient sur la stratégie de la major en Afrique francophone et sa vision du marché musical africain.

 

Bonjour Bathilde, merci de nous recevoir au siège de Sony Music Côte d’Ivoire. Vous êtes arrivée récemment au sein de la maison de disques. Quelles sont vos principales missions ?

Je suis à la direction du département Marketing, j’ai en charge le développement des projets, l’image des artistes, ainsi que la conception et le déploiement stratégique de nos différentes activités (sorties d’albums, singles, concerts…).

Depuis votre prise de fonction, quelle est votre vision du marché musical ivoirien ?

Le marché musical en Côte d’Ivoire est à la fois un énorme potentiel et un énorme challenge. Jusque maintenant, tout était dans l’informel, les artistes faisaient comme ils pouvaient faire, avec les moyens à disposition. Il n’y avait pas beaucoup d’accompagnement professionnel et c’est dommage parce qu’il y a eu des échecs. Il y a eu des succès également, et c’est tant mieux, mais ces succès auraient pu aller bien au-delà. Les majors sont présentes parce qu’il y a un besoin d’accompagner les artistes mais surtout, parce que le continent africain est un vivier de talents. Le but est de professionnaliser le marché et aussi redéfinir le rapport avec les marques, parce que celles qui traitent directement avec les artistes ont une approche qui n’est pas toujours adéquate.

Sony Côte d’Ivoire est officiellement installé depuis 3 ans. Est-ce que votre volonté de structurer le secteur musical s’est matérialisée ? Si oui, comment ?

Disons que ce n’est pas perceptible par le public, mais on commence à avoir des mécanismes : par exemple lorsqu’un artiste signe chez une major, c’est affiché publiquement pour que les marques puissent venir nous voir, alors qu’avant ce n’était pas le cas. Les choses commencent doucement et le processus est long.

Du coup, vous devenez un intermédiaire entre les artistes et les marques… ce qui peut ne pas forcément convenir aux marques.

Oui, mais il s’agit d’un intermédiaire professionnel. Ce qu’on oublie souvent c’est que derrière, les artistes ont des droits, les droits d’auteurs par exemple. Il y a des règles à respecter et c’était ça le problème avant, il n’y avait pas de normes professionnelles en matière de collaboration entre marques et artistes. C’est l’occasion de rectifier le tir et montrer aux artistes comment se vendre de la bonne manière.

Parlant d’artistes justement, qui sont les artistes que vous avez en signature ?

Il existe trois types de contrats chez Sony : le contrat Artiste, le contrat Enregistrement de single et le contrat de licence, qui est le plus petit contrat.
En contrat d’artiste ici en Côte d’Ivoire on a Révolution, Tour de Garde et Ariel Sheney, qui nous a rejoint depuis deux mois.
Au Sénégal, on a Moonaya, qui est une rappeuse exceptionnelle, en Guinée on a Soul Bang’s et
au Burkina, la chanteuse Awa Boussim.

Et Titi Teezano ?

Elle est en contrat Single. Elle a fait un premier titre avec nous dont les retours ont été prometteurs, et elle prépare d’autres choses actuellement.

Quel est justement votre parti pris sur le développement artistique ?

Je ne pourrais pas vraiment détailler cela puisque ça relève plutôt du département artistique du label, ce n’est pas mon domaine. Mais globalement, nous choisissons une sélection d’artistes en devenir, avec un fort potentiel et l’on fait des essais au-travers de singles. Ce sont des gens qui viennent à nos bureaux, qui nous envoient des maquettes qu’on apprécie et avec lesquels on a envie d’essayer. Si les résultats sont concluants, on peut discuter d’un contrat artistique bien plus étoffé.
Après, nous avons également le contrat de licence, on en a un actuellement avec les producteurs de Lilo, un jeune rappeur qui a commencé à faire des freestyles sur les réseaux sociaux. Il a sa petite communauté, il est très dynamique. Notre mission le concernant couvre principalement la distribution, la promotion et son image mais bien sûr, nous sommes très attentifs à son évolution et la possibilité de le signer reste faisable.

Toujours sur le plan contractuel, les contrats 360 sont relativement décriés par certains, trouvant que les artistes sont quasiment « exploités » par les maisons de disques. Qu’auriez-vous à répondre à cela ?

C’est vraiment une question d’appréciation personnelle. Jusqu’aujourd’hui, nous avons des artistes qui sont très contents de notre collaboration. Par ailleurs, il faudrait préciser que les grands labels investissent dans la carrière de leurs artistes. Il ne s’agit pas de ponctionner leurs revenus sans y avoir contribué, au contraire. Nous avons des équipes qui au quotidien, s’assurent que l’artiste bénéficie d’une couverture médiatique conséquente, de clips de qualité internationale, de conditions d’enregistrement optimales. Nous prenons autant de risques que les artistes.

Je pense surtout que les gens voient le verre à moitié vide et oublient un facteur essentiel: le temps. Développer un talent, une image, préparer un album, ça demande du temps. Quel intérêt aurions-nous à tuer la carrière de nos propres artistes ? Aujourd’hui l’artiste est associé avec la maison de disques. L’artiste communique directement avec ses fans. L’artiste fait partie prenante de la production, il s’agit en réalité d’une collaboration et d’un accompagnement. Le métier a évolué, avant les maisons de disques faisaient tout, maintenant on collabore avec les artistes et on les accompagne.

Une de vos signatures, le duo Tour de Garde, sort un nouveau projet bientôt. Pourrait-on en savoir plus sur la stratégie mise en place ?

Oui effectivement, leur album est prêt. Il a été fait entre la Côte d’Ivoire et la France, avec l’appui de Sony France. Il y a deux singles qui sortiront bientôt, dont le single

« Chargé » qui a été produit par Elji Beatkillaz, un beatmaker du Cap Vert. C’est un premier single très dansant qui montrera un peu la coloration de l’album.

L’album s’appelle « Victory » et pour eux c’est vraiment une victoire sur leurs vies personnelles parce qu’ils ont mis du temps à préparer ce projet.

Vous avez mentionné le fait que l’album ait été conçu entre la France et la Côte d’Ivoire, ce qui introduit la question suivante :
Comment se fait la collaboration entre les différentes entités Sony ?

Il y a une grosse synergie puisque nous sommes tous dans le même groupe. Nous avons chacun notre autonomie mais Sony Music Côte d’Ivoire est vraiment rattaché à Sony France. De ce fait, lorsque nous avons des artistes qui peuvent intéresser l’Europe, les labels de Sony France s’engagent également mais au niveau européen. Là par exemple, Sony France a un intérêt sur Tour de garde. Nous allons superviser le projet sur le territoire africain, et Sony France s’occupera du relais en France, nous travaillons main dans la main.

Quelle est donc la stratégie de Sony Music Côte d’Ivoire pour l’Afrique francophone ?

L’avantage que Sony soit installé à Abidjan permet une meilleure prise en main des territoires d’Afrique francophone. Nous avons positionné des consultants un peu partout dans les pays que nous considérons comme des marchés importants. Chacun de ces collaborateurs nous fait un point hebdomadaire, soit sur les talents, soit sur des opportunités locales ou encore, des événements comme des festivals auxquels peuvent participer nos artistes. Nos ambitions allant au-delà de la Côte d’Ivoire, ce système nous permet de faire de la veille, en attendant que nous puissions le temps qu’on puisse installer des bureaux un peu partout.

Il est donc prévu d’installer d’autres bureaux à un moment donné ?

C’est prévu, c’est même obligatoire, comme tenu de notre stratégie de développement. Dans dix à quinze ans, le marché de la musique en Afrique sera plus grand que le marché européen, donc il y a un intérêt certain à ce qu’on se développe. Cependant, nous ouvrirons les bureaux en fonction des évolutions du marché dans chaque pays.

Comment avez-vous réparti votre Business Model ? Ailleurs, le streaming a pris une part importante dans les sources de revenus des majors. Or ici, le cadre et les infrastructures ne s’y prêtent pas. Est-ce que vous avez prévu par exemple de faire des évènements propres à Sony ?

Pour l’instant, nous nous sommes focalisés sur le développement artistique, on ne peut pas faire grand chose sans développement du catalogue. Pour le reste, nous sommes effectivement portés sur les collaborations avec les marques d’une part, et l’événementiel d’autre part.Pour certains, ce sera fait à court terme mais pour d’autres, nous sommes obligés d’attendre. Par ailleurs, dans certains cas, ce sont des projets 100% Sony et dans d’autres, des projets en co-production.
Pour revenir à la question du streaming, ça ne va pas tarder. Mais il faut déjà retravailler le cadre légal. Je suis optimiste parce qu’il y a un ras-le-bol général et un manque à gagner énorme. Les ventes physiques s’effondrent, il est plus que temps que le streaming ici  dispose d’un cadre juridique.

Et si les textes changent, êtes-vous habilités à collecter les droits, à appliquer les lois ?

On le fait dans les autres pays déjà, notamment avec la SACEM, on reçoit des relevés trimestriels et on verse les revenus qui leur reviennent aux artistes.

Des rumeurs persistantes évoquent d’ailleurs l’arrivée d’une 3ème major à Abidjan.

Cela ne serait pas surprenant. Le marché est actuellement dans une phase de pré-décollage, qui demande d’être présent pour étudier le terrain. Nous sommes très confiants sur le fait qu’une libéralisation réelle va arriver d’ici là et clairement, nous souhaitons être prêts à saisir les opportunités le moment venu.

Très bien. On va maintenant revenir rapidement sur le rapport aux marques. De manière générale, on voit un rapprochement de plus en plus marqué entre le milieu publicitaire et la musique, comme Safarel Obiang et Youki ou encore Josey et Top Chef. Est-ce une tendance de fond selon vous ?

Selon moi, il faut partir d’abord d’un postulat: en Côte d’Ivoire,  le consommateur moyen est fou des chanteurs. Bien sûr, il y a des acteurs et des influenceurs comme Emma Lohouès, mais les fans les plus engagés sont plus présents au niveau des chanteurs. Forcément, les marques sont obligées de se tourner automatiquement vers ces artistes en particulier. En tant que maison de disques, il y a aussi un travail de prospection à faire, c’est-à-dire aller voir les marques, leur présenter le catalogue ou une stratégie sur un produit. L’avantage me concernant, c’est qu’avec mon parcours, je sais comment une marque doit se construire, je sais comment une marque doit se vendre donc je peux proposer des stratégies adaptées à leurs besoins. Chez Sony, on prend le temps de connaître le produit, de comprendre la cible du produit et on fonction de cela, proposer l’artiste qu’il faut et le contrat qu’il faut.

Pourriez-vous illustrer par un ou deux exemples la manière dont une marque collabore avec un artiste chez Sony Music CIV ?

Il y a plusieurs types de contrat. Ça peut être un contrat d’image simple avec tout ce qui est campagne d’affichage, mais également des shows, du brand content, de la mise en avant sur le digital. Hors de Côte d’Ivoire, on peut citer l’exemple de Davido qui a déjà travaillé avec Infinix.

Parlant de Davido qui est signé chez Sony – tout comme Wizkid – est-ce qu’il y aura une synergie artistique d’une filiale à une autre ?

On peut effectivement mettre en place des collaborations entre artistes signés dans les différentes filiales de Sony, mais il faut qu’il y ait un réel intérêt.  Nous avons notamment géré la tournée Ouest-Africaine de Davido, ça s’est très bien passé. Ceci dit, j’ai observé que ces derniers temps, le public ivoirien semble un peu moins demandeur de musique nigériane.

Vraiment ?

De mes observations, le grand public ivoirien est vraiment porté sur de l’urbain, du Hip Hop, du Coupé-Décalé. Il y a encore des gens qui apprécient le « son Naija » mais il n’y a plus le même engouement qu’il y a 5 ans. En ce moment, on voit une montée de sonorités un peu plus lusophones, sans oublier la musique locale.

Est-ce que n’est pas une tendance pour un public un peu pointu ?

Bien sûr, mais ça s’étend progressivement au grand public. Les sonorités Afro Trap par exemple, dominent plus les playlists que les titres nigérians. En tout cas, c’est mon observation sur la zone francophone, en absence d’indicateurs factuels. De manière générale, la musique locale est beaucoup plus consommée que le reste, ce qui est une aubaine pour nous.

Quels sont les outils qui pourraient vous aider à mieux comprendre ou mieux évaluer le marché ?

Des études chiffrées, faites par des cabinets de renom où il n’y aura pas des résultats politisés ou polarisés en fonction d’un facteur ou d’un autre. Il faut des vrais chiffres, il faut du concret. S’appuyer sur les tendances c’est bien pour la partie artistique mais pour nous qui sommes dans partie business, il est important d’avoir des chiffres.

Est-ce que les radios par exemple vous donnent un peu une idée sur les chiffres ou rotations des différents artistes ?

Pas vraiment, puisque ces médias pour la majorité d’entre eux, n’ont pas ces chiffres eux-mêmes.

Nous allons terminer sur deux points. Le premier sur la question des Ressources Humaines. Quels sont les métiers d’avenir dans le secteur du divertissement en Afrique, d’après vous ? Est-ce qu’il y a un manque de ressources humaines qualifiées et si oui, ce serait pour quels postes ?

Je dirais que ce qui fonctionne bien dans la musique pour le développement d’un artiste, c’est d’abord le digital parce qu’aujourd’hui, en termes de visibilité, une page Facebook et une page Instagram bien gérées sont plus importantes qu’avoir de la publicité à la télévision. Donc tout ce qui est Social Media Management ou Analyse Data sont cruciaux. On en a mais il faut encore les professionnaliser. Je parlerai également des métiers dans l’événementiel. Aujourd’hui, nous avons besoin d’organiser des évènements de qualité. Ces métiers spécialisés dans ce secteur n’existent pas vraiment. Pour finir, dans la partie production télévisée, il y a également un besoin de compétences aux normes internationales.

Dernière question: quelle est la feuille de route de Sony Music CIV pour les 12 prochains mois ?

Notre objectif principal, c’est de continuer à étoffer le catalogue. On n’est pas dans la quantité, mais plutôt sur la qualité. On préfère signer trois artistes qui feront des choses vraiment intéressantes plutôt que d’en signer 20 qui feront un single en 3 ans. L’idée c’est de signer des artistes pour l’international : on veut pouvoir les développer en Côte d’Ivoire dans un premier temps, ensuite en zone francophone, puis anglophone et après, à l’international (hors Afrique). Mais tout cela se fait aussi en fonction de l’écosystème. En tout cas dans un an, on se voit encore en Côte d’Ivoire, même dans dix ou quinze ans, il n’y a aucune raison que l’on s’en aille.

 

 

Beaufort Lager propose une Fashion Police pour la finale Miss Côte d’Ivoire 2019

Comment s’habiller pour se rendre à la grande soirée qu’est la finale de Miss Côte d’Ivoire ?
L’élection Miss Côte d’Ivoire fait partie des soirées les plus suivies et commentées par les ivoiriens et la grande finale 2019 se tient demain 1er Juin 2019, au Sofitel Hôtel Ivoire. Pour cet événement très glamour où tout le monde est sur son 31, la marque de bière Beaufort Lager, partenaire du concours, propose une émission type Fashion Police appelée « Frais comme Beaufort« . La petite émission est présentée par Jessica Bamba, accompagnée d’influenceurs ivoiriens. Ce sont Wilfried Sant’Anna, Lafalaise Dion, Umar Sidibe et deux anciennes Miss, Malika Guindo, finaliste Miss Côte d’Ivoire 2015 de la région de San Pedro et Assadiya Kouablan, quatrième dauphine Miss Côte d’Ivoire 2018. L’émission a été produite par Hawkeye Studio. Jessica Bamba l’a publiée sur son compte Instagram, c’est ICI pour la voir.

Les 25 marques les plus admirées en Afrique

Le magazine African Business a publié un classement des 25 marques les plus admirées en Afrique. À la 17ième place se trouve Nanawax, la marque de prêt-à-porter de Maureen Ayité, entrepreneure béninoise. La marque a été créée en 2012 et depuis, l’empire n’a cessé de s’agrandir. Maureen Ayité possède plusieurs boutiques implantées dans plusieurs pays de la sous-région. Depuis la sortie du classement, elle reçoit des félicitations de toutes parts sur les réseaux sociaux.
Tout a commencé en 2008 quand elle ouvre sa page Facebook nommée « Le pagne de chez moi » sur laquelle elle publie des modèles de créateurs utilisant le wax, ainsi que ses propres modèles. La page Facebook ayant de plus en plus de succès, Maureen Ayité décide de sauter le pas et organise sa première vente privée présentant ses propres créations à Paris en 2012. À la première place on retrouve le groupe Dangote, du milliardaire nigérian Aliko Dangote. La Côte d’Ivoire est représentée par le groupe Sivop.

Ciroc et Wizkid dévoilent la vodka « Made in Lagos »

Depuis plusieurs mois maintenant, Wizkid est l’ambassadeur de la marque de Vodka Ciroc.

L’image ci-dessous présente le cocktail « THE WIZKID« , issu de la collaboration entre le chanteur nigérian et la marque, spécialisée dans la fabrication de vodka à partir de raisin.
Toujours dans le même contexte, une édition limitée de la boisson, avec un design différent est en vente.
Le starboy vient de dévoiler il y a quelques minutes, une vidéo présentant la « Made in Lagos », qui est aux couleurs du Nigeria.

https://www.instagram.com/p/Bx7RkH-gCG0/?igshid=fcet3s9x3z9c

Stars et marques d’alcool: le cas de l’Afrique du Sud

Première économie d’Afrique subsaharienne, l’Afrique du Sud est également le principal marché (en volume financier) de la zone, dans les secteurs du Marketing et du Divertissement. Avec la présence de la plupart des grands groupes internationaux de boissons et liqueurs sur le territoire, et d’autre part, un écosystème médiatique professionnel et dynamique, le recours au marketing d’influence par les marques d’alcool s’est banalisé ces dernières années en Afrique du Sud.

Dès lors, trois types de cas sont observés, selon les profils des célébrités concernées :

ceux qui sont égéries de marque: ils prêtent leur image pour une période courte ou longue et ce, de différentes manières (placement de produit, campagne publicitaire Print + Web, événement brandé…). Un des exemples les plus récents est le rappeur sud-africain Cassper Nyovest pour la marque CIROC.

ceux qui reçoivent des bénéfices des ventes: dans ce cas de figure, on a plutôt affaire à des célébrités qui souhaitent un partage ou l’ensemble des bénéfices réalisés sur les ventes grâce à leur notoriété. Le rappeur sud-africain AKA s’est par exemple associé à la marque de vodka CRUZ pour le lancement d’une ligne de vodka à la pastèque. Dans ce cadre, il reçoit un pourcentage significatif pour chaque bouteille vendue.

 

ceux qui lancent leur propre marque: qu’elles aient été égéries de marque ou non par le passé, quelques personnalités sud-africaines ont fait le choix de lancer leur propre enseigne d’alcool, en s’appuyant à la fois sur leur image publique, leur influence en ligne et un réseau de distribution en grandes surfaces. Les trois cas les plus récents sont:

*l’animatrice Bonang Matheba et sa ligne de champagne brut « House of Bonang » lancée en mars 2019

*le chanteur J. Something et sa ligne de gin « Jin Gin »

*l’actrice et animatrice Khanyi Mbau qui a également lancé sa ligne de gin, « I am Khanyi »

 

Au-delà de créer de nouveaux canaux de monétisation, les célébrités sud-africaines qui lancent leur propre marque de boisson alcoolisée s’arrogent aussi la possibilité de prolonger la durée de vie de leur image en la faisant rentrer dans le quotidien du grand public.

 

Un rapport sur la mode africaine

Avant la pause, je vous avais parlé d’un livre blanc dédié à la mode africaine par Afrikrea, leader mondial de la vente de mode africaine sur internet. Au vu du manque d’informations que l’on a sur le secteur malgré sa popularité croissante, ce document (auquel j’ai modestement contribué)devrait pouvoir apporter pas mal de réponses: qui achète des vêtements en wax ? Quel est le panier moyen dédié aux créateurs afro ? Quels sont les leviers à actionner pour vendre plus ?

Comme indiqué dans le propos introductif: « En analysant plus de 50.000 achats provenant de 78 pays, et avec l’expérience de plus de 2500 créatrices, AFRIKREA partage en toute transparence un trésor de connaissances unique dans le secteur« .

Bref, que vous rêviez de lancer votre marque ou soyez simplement curieux/se, je vous recommande vivement d’y jeter un clin d’oeil en cliquant ici.

Les meilleures marques sud-africaines récompensées

Quitte à me répéter, j’aime l’Afrique du Sud parce que c’est l’un des très rares pays au sud du Sahara où le marketing s’appuie des chiffres publics et une connaissance précise des marchés. En l’occurence, depuis 14 ans, le quotidien Sunday Times publie – en association avec HDI Youth Marketeers, une filiale du groupe TBWA dédié au marketing pour les jeunes – une étude sur les marques, médias et personnalités populaires auprès de la jeunesse sud-africaine. Ce classement, basé sur une enquête réalisée auprès de 12000 jeunes à-travers le pays, est devenu un véritable baromètre pour le secteur publicitaire sud-africain.
En ce qui concerne l’édition 2018, ce sont plus de 70 catégories qui ont été prises en compte, de la « Banque la plus cool » au « Smartphone le plus cool« , en passant par la « Star locale la plus cool de l’année« . Sans surprise, les multinationales que sont SamsungNikeWhatsApp ou encore Nivea squattent le haut du panier. Si le sujet vous intéresse, vous pouvez consulter l’intégralité des résultats du sondage au bas de la page (en anglais) en cliquant ici.

Castle Lager contre le racisme

On démarre cette semaine avec la marque de bière Castle Lager, qui a décidé de prendre position dans une affaire de racisme très médiatisée le mois dernier. En effet, le présentateur sportif Ashwin Willemse (sur la chaîne Supersport) a décidé – en pleine émission live – de partir du plateau pour exprimer sa colère d’être méprisé par ses deux collègues blancs. Dans une Afrique du Sud où les tensions sociales et raciales sont encore présentes, l’affaire n’a pas tardé à faire grand bruit avec les pour et les anti Ashwin. En tant que sponsor du championnat national de rugby, Castel Lager a donc décidé de s’exprimer sur la controverse… en annonçant la commercialisation de bouteilles de bière sans étiquette.

D’après eux, il s’agit d’un « geste de soutien envers toutes les personnes qui sont jugées ou discriminées à cause de leur apparence, et aussi, de rappeler que l’Afrique du Sud est unie dans sa diversité« . Ça partait probablement d’un bon sentiment, mais puisqu’il n’y a aucune certitude que c’est bien le racisme qui était au coeur du scandale et non une simple mésentente entre co-animateurs, je trouve que cette prise de position de Castel Lager était prématurée. Et d’ailleurs, quand on lit les commentaires qui leur sont adressés sur Twitter, on se rend bien compte que leur démarche n’a pas forcément convaincu.
C’est toujours délicat pour une marque de grande consommation de prendre la parole sur des sujets aussi épineux que le racisme, mais le faire en y associant la promotion (même déguisée) de ses produits est encore plus borderline… et le bad buzz n’est jamais loin. Mais après tout, le bad buzz en ligne n’effraie plus grand monde depuis qu’on a vu que ça ne perturbait pas les ventes, parfois c’est même le contraire. Ceci explique sûrement cela.

« ManInTheBox »: le coup marketing de MTN Nigéria

À la fin du mois d’avril, l’opérateur téléphonique MTN a (anonyment) lancé une campagne au Nigeria intitulée « #ManInTheBox« .

Le concept: un homme a été vu jour et nuit dans un bureau installé dans un conteneur surélevé, installé dans un axe très fréquenté de Lagos. Il y a passé 4 jours, sans parler à qui que ce soit. Bien sûr, cela n’a pas tardé à susciter la curiosité (c’était le but). Un écran a été installé à côté de ce bureau publicitaire, avec les hashtags à employer pour relayer des posts ou photos. Un couple de jeunes mariés s’est même fait photographier au pied du lieu en question, c’est dire. Par ailleurs, plusieurs influenceurs nigérians tels que Lasisi Elenu ou encore Igwe 2Pac (très populaire sur la toile nigériane en ce moment avec son concept « I deserve accolades ») ont évoqué le fameux « mec dans la boîte« …. Boîte dont le mystérieux inconnu est donc descendu au bout de 4 jours, lors du « Reveal » par MTN.

Cette campagne est en fait adressée à la clientèle Entreprise et Business, avec la tagline « On sait ce qui vous préoccupe jour et nuit, parlons-en« . Je suppose que l’idée ici était à la fois de créer le buzz au-delà de la cible Business mais en même temps, de reproduire le quotidien/l’univers des entrepreneurs. Dans tous les cas, je n’ai pas trouvé le nom de l’agence qui a poussé ce concept (ou peut-être que ça a été imaginé en interne), mais l’idée d’avoir une publicité vivante au lieu d’une simple affiche est vraiment top. Bravo à MTN Nigeria pour cette tentative plutôt réussie.

Influenceurs et marques de wax en Côte d’Ivoire

 

Le marketing d’influence en Afrique francophone – notamment en Côte d’Ivoire – connaît une croissance ces derniers mois. On observe notamment un passage de plus en plus fréquent du web vers le réel pour une poignée de dits « influenceurs », même si pour l’instant, les cachets/contrats sont encore loins d’être mirobolants. Dans ce secteur, les marques de tissus WOODIN et UNIWAX (Groupe VLISCO) fait quasiment office de précurseur, plus qu’il y a un moment déjà qu’elle utilise célébrités et mannequins connus pour ses campagnes publicitaires. Avec de nouvelles collections tous les trimestres, il était important de pouvoir diversifier les égéries et c’est chose faite avec « Vogue », la nouvelle collection de Woodin.

 

Clairement destinée à une clientèle jeune et connectée, la marque a fait appel à deux web influenceuses ivoiriennes dans le domaine de la mode : Fanta Koné, du blog Fantastyck et Saraï D’Hologne (du compte Instagram Miiss_Coke). Les deux jeunes femmes ont été photographiées par le studio Klassy Films (qui réalise quasiment toutes les campagnes du groupe VLISCO en Côte d’Ivoire) et font l’objet d’une campagne digitale. Par ailleurs, des visuels ainsi que des vidéos ont été publiées en ligne, comme vous pouvez le voir ici. Félicitations à ces deux jeunes femmes qui brillent par la cohérence de leur ligne éditoriale, ainsi que la qualité (et la régularité) de leurs posts. Elles sont toutes deux des choix d’égéries on ne peut plus cohérents avec le positionnement et l’image de marque de Woodin.