Découvrez « Génération » du groupe guinéen « Gnamakalah »

Mon coup de coeur musical de la semaine est guinéen, plus précisément de la Guinée-Conakry. Il s’agit du groupe « Gnamakalah« , que j’ai découvert il y a très peu. N’étant pas très calée sur la musique urbaine guinéenne, je sais toutefois qu’ils sont de grands amateurs de Hip Hop. J’espère creuser là-dessus l’an prochain mais en attendant, je vous propose de découvrir « Génération », leur dernière sortie.

Les artistes kenyans en colère

Pour ceux qui me suivent sur Twitter, j’ai déjà eu écrire une ou deux fois sur le mécontentement des artistes kenyans, qui se plaignent que leur musique soit étouffée par la musique nigériane. Que ce soit à la radio, à la télévision, dans les clubs branchés de Nairobi ou lors des concerts, il semblerait que la pop « Naija » prenne désormais le pas sur la musique urbaine kenyane… qui est pourtant loin d’être mauvaise, en témoigne le succès du groupe Sauti Sol.
Cette semaine, j’ai lu une tribune très intéressante sur le sujet sur le site Okay Africa, signée par Alex Roberts. S’il ne renie pas les lacunes dont fait preuve l’industrie musicale kenyane, il défend quand même l’idée que les talents locaux sont tout aussi méritants que les stars nigérianes (si ce n’est plus).
Je vous encourage à lire cette tribune en cliquant juste ici.

Santi, Shane Eagle et Amaarae réunis sur le titre « Rapid fire »

Mon coup de coeur musical de la semaine est panafricain. Il réunit Shane Eagle (rappeur sud-africain) et Amaarae (une de mes dernières découvertes venant du Ghana) sur le titre « Rapid fire »du nigérian Santi. 3 artistes de 3 pays différents avec des univers musicaux qui vont à contre-courant des tendances de masse sur le continent… Ça ne pouvait que me parler, n’est-ce pas ? 🙂

 Mr Eazi veut booster les artistes africains

Artiste d’origine nigériane, Mr Eazi a fait partie du milieu de la tech et des startups pendant quelques années avant de se reconvertir à la musique… et le moins qu’on puisse dire, c’est que son background ressort très clairement dans sa carrière musicale. Que ce soit la manière dont il communique, sa stratégie marketing ou encore ses choix de distribution, l’auteur du hit « Pour me water » a su creuser son propre sillon dans la vague Afrobeats dominée par ses compatriotes Wizkid et Davido. En août dernier, il avait annoncé via Twitter le lancement d’un projet pour booster les artistes africains indépendants.

Intitulé « emPawa », il s’agit (en somme) d’une programme inspiré des incubateurs de la Silicon Valley et qui va permettre à près de 100 artistes africains de bénéficier d’un accompagnement professionnel ainsi que 3000 dollars de budget de production de clips, des formations et autres participations à de grands événements.

Je soutiens bien sûr cette initiative (qui est assez proche d’une sur laquelle je planche depuis plusieurs mois) et je vous encourage à lire le papier qui a été fait par Premium Times lors de la présentation du projet à Lagos il y a quelques jours, en cliquant juste ici.

Bathilde Hyvernat, la nouvelle Directrice Marketing de Sony Music

On renoue avec les nominations, ça fait un moment que je n’en avais pas faite.
Vous le savez, Abidjan abrite les sièges Afrique francophone d’Universal et Sony Music. Dans le cas des deuxième, j’ai récemment appris la nomination de Bathilde Hyvernat comme Directrice Marketing du label. Je l’ai connue lorsque nous travaillions toutes les deux pour le groupe Voodoo, puis elle a été la Directrice Marketing de Star Times Côte d’Ivoire, principal concurrent du bouquet Canal Plus.
Je lui souhaite plein succès dans ces nouvelles fonctions et j’ai hâte de voir ce qu’elle va proposer en termes de marketing musical car il y a encore beaucoup à faire dans le domaine ici, si ce n’est tout. Bravo Bathilde ! 🙂

Les célébrités nigérianes s’exportent !

Vous l’avez entendu il y a quelques jours maintenant: Kanye West s’est rendu en Ouganda pour enregistrer son nouvel album. Pour ceux qui, comme moi, ont suivi la saga D’Banj chez GOOD Music (pour rappel: la popstar nigériane D’Banj avait signé sur le label de Kanye en 2011 mais le rappeur ne s’est jamais vraiment investi dans la promotion de D’Banj), c’était assez ironique de voir Kanye danser sur de l’Afrobeats… voire citer Fela Kuti.

Autant dire que plus les célébrités musicales nigérianes s’exportent, moins il devient nécessaire pour ces dernières de s’appuyer sur leurs collègues internationaux pour exister. Et tant mieux !

À ce sujet, je vous conseille vivement de lire cet article du média nigérian The Native sur le sujet. L’avis est tranché mais je suis totalement d’accord avec la plupart de ce qui y est dit.