Coup de cœur musical pour l’artiste congolais BALOJI

Mon coup de coeur musical de la semaine va à l’artiste congolais BALOJI. Je ne vais pas m’étendre mais quitte à passer pour une groupie, on va dire que je suis amoureuse de sa plume, de sa mélancolie…et sa manière de poser les mots. Sans oublier son goût pour les petites inclusions de Rumba ou Soukouss ici et là, avec beaucoup de tact. Il m’a séduite avec le morceau « Septembre« , que j’écoute chaque année, à l’approche de mon anniversaire.
Il a un tout nouveau projet intitulé « 137 Avenue Kaniama« , et également un tout nouveau clip intitulé « Peau de chagrin/Bleu de nuit« . La vidéo, tournée à Lusanga (Congo RDC), est un véritable court-métrage en soi.

Le Midem fait une caravane africaine

En s’associant avec la SACEM et TRACE, le Midem – un des événements incontournables en matière de relations entre marques et musique – fera une caravane africaine cette année, qui passera par plusieurs capitales du continent dont Lagos, Brazzaville ou encore Abidjan.

Retrouvez ci-après le programme:

Si vous souhaitez y assister, réservation ici.

L’article de Billboard sur les artistes africains

Le retour des grandes maisons de disques mondiales sur le continent africain continue d’alimenter les fantasmes, les conversations… et les médias. Dernier article en date: celui du géant de la presse musicale américaine, Billboard. L’article – qui se nomme “Pourquoi les maisons de disques se tournent vers l’Afrique pour dénicher la prochaine popstar mondiale” – balaie un peu tout ce qui a déjà été lu et entendu ailleurs sur le sujet mais vous pouvez y jeter un oeil par curiosité. Notamment parce qu’il y a un condensé des dernières actualités dans le secteur (le rachat du label kenyan IA Records par Universal Music Group entre autres). Pour ma part, je prône un optimisme mesuré sur cette question et ce, pour plusieurs raisons… Notamment le fait que le marché américain soit légendairement connu pour sa difficulté de pénétration lorsque l’on n’est pas un artiste local (sujet évoqué dans l’article, d’ailleurs). Si les japonais, les anglais (à l’exception d’Adele, U2 et quelques autres) ou encore les Latinos (là encore il y a quelques exceptions notables) n’ont pas réussi à dominer le marché US, je suis sceptique quant aux chances des artistes Afrobeats. Alors bien sûr, il y a une possibilité pour ces derniers d’explorer une tendance – comme cela a été le cas pour Sean Paul ou Elephant Man quand la tendance Ragga/Dancehall a dominé les ondes américaines il y a dix ans – mais ce sont généralement des cycles de courte durée. Cela ne retire en rien le mérite d’artistes comme Davido ou Diamond Platnumz, qui sont partis d’Afrique de l’Ouest/Est et côtoient désormais la crème de la musique urbaine américaine.

Dans tous les cas, vous pouvez lire l’article de Billboard en cliquant juste ICI.

Boiler Room x Ballantine’s: True Music Africa

Il y a quelques semaines, je partageais ici même le mini-documentaire réalisé par le média musical (et événementiel) anglais Boiler Room sur la star nigériane Wizkid.  Hé bien, hier, j’ai découvert que Boiler Room se rendra à Douala (Cameroun) pour l’événement « True Music Africa« , dans le cadre de son partenariat avec la marque d’alcool Ballantine’s (qui au passage, a le chanteur congolais Fally Ipupa comme ambassadeur pour l’Afrique francophone). Les artistes camerounais qui seront mis en avant sont la rappeuse ASKIA, la star montante Boy Tag, le crooner Locko et le chanteur Magasco entre autres. Comme ils le font dans d’autres pays, Boiler Room en a profiter pour tourner un mini-documentaire sur la musique urbaine camerounaise ! Cela donnera une belle exposition internationale pour ces artistes (et pour le Cameroun !), compte tenu de la forte audience (et crédibilité) de Boiler Room… Je vous en reparle très vite mais vous pouvez déjà lire l’article signé The Fader et surtout, regarder le mini-reportage de 7 minutes qui accompagne l’événement en cliquant ici et intitulé (à juste titre): « Cameroon: Ready for the world« .

Recommandation: « Sweet Holy Honey » par le DJ-Producteur américain SANGO et le chanteur Xavier Omär

Ma recommandation musicale de la semaine est le titre « Sweet Holy Honey » par le DJ-Producteur américain SANGO et le chanteur Xavier Omär. Le titre est le premier single extrait de son prochain projet, « In the Comfort of », prévu pour le 16 mars 2018.
À écouter sur Youtube.
PS: dans un autre genre, Sango a également remixé le hit « Crew » de Goldlink. Le résultat est – sans surprise – très dansant. À écouter sur Soundcloud.

Connaissez-vous l’artiste Gracy Hopkins ?

Suivant ma playlist de la semaine dernière, j’ai découvert l’artiste Gracy Hopkins. Basé à Paris, il fusionne anglais et français, influences Hip Hop et angolaises/brésiliennes dans sa musique. J’ai particulièrement apprécié son titre « Heaven’s Kitchen » en collaboration avec Malia Lynn. La chanson n’est pas tout à fait récente, mais elle va clairement faire mon année.

À écouter sur Youtube ou Soundcloud

Banky W arrête la production musicale

Co-fondateur en 2002 du label EME (Empire Mates Entertainment), Banky W est un chanteur, producteur et celui qui a découvert Wizkid. Plus récemment, il (Banky) a surtout fait le buzz pour son rôle dans le film The Wedding Party…suivi de son mariage (dans la vraie vie) avec l’actrice Adesua Etomi. Après avoir squatté les pages People ces derniers mois, le nouveau marié revient aux affaires et ce, avec une annonce surprenante: il arrête la branche musicale de son label. Il faut dire que malgré la signature d’autres artistes (Shaydee, Skales, Niyola...) qui sont tous partis (souvent dans des conditions tumultueuses), Banky n’a jamais pu reproduire le succès de Wizkid avec d’autres. Il a donc décidé de stopper la production musicale pour étendre sa société à de la publicité, des relations publiques, les médias et la gestion de talents. Un repositionnement stratégique qui en dit beaucoup sur les nouvelles ambitions de Banky W, qui a notamment pris des cours intensifs en audiovisuel à New York depuis l’an dernier. Pour le moment, il a annoncé la signature des personnalités médiatiques Toolz et Ebuka en management. Je suis curieuse de voir les prochains projets qui sortiront d’ EME donc.

Spotify fait son entrée sur le contient africain

Vous l’avez peut-être appris la semaine dernière mais le géant mondial du streaming Spotify a fait son entrée sur le continent africain, en lançant son service en Afrique du Sud. Ils devraient dévoiler – plus tard cette année – les prochains pays africains où ils comptent ouvrir mais il y a de fortes chances qu’il s’agisse du Kenya, du Nigeria et de la Côte d’Ivoire (d’après les informations que j’ai pu glaner). À cette occasion, j’ai décidé de réactiver mon compte Spotify et y concevoir des playlists qui représentent un peu tout ce que j’écoute au quotidien. Je les posterai progressivement mais on ouvre le bal avec « Afroswing Flavor« , une liste de mes 20 titres favoris issus de la scène musicale afro au Royaume Uni. Cette liste est bien sûr susceptible au fur et à mesure, donc n’hésitez pas à vous y abonner si vous êtes sur Spotify.
À écouter en cliquant ici.

Le camerounais A.N.G a sorti « Obrigado – Côté Sud »

C’est probablement une tendance qui passe inaperçu auprès de ceux qui ne surveillent pas l’industrie musicale de près, mais l’influence de la musique urbaine d’Amérique latine – et particulièrement du Brésil – se propage petit à petit à-travers le monde. D’abord l’apanage des cercles de « hipsters » et d’artistes underground, les influences tropicales de la Funke Carioca se propagent désormais dans le Rap international… et le succès mondial du tube « Bum Bum Tam Tam » de MC Fioti (remixé notamment par l’américain Future ) n’a fait qu’accélérer le process.

La semaine dernière, le rappeur-producteur camerounais A.N.G (installé à Londres) a sorti « Obrigado – Côté Sud« , un mix d’une quinzaine de minutes où des classiques et hits récents sont remixés à la sauce brésilienne. Je recommande de l’écouter et télécharger, ça devrait (au moins) vous faire bouger la tête.

« Obrigado – Côté Sud » est en téléchargement gratuit en cliquant ici.

« Sponsor », un des derniers hits d’Ebony Reigns

Cette semaine, ma recommandation musicale est le titre « Sponsor« , un des derniers hits d’Ebony Reigns. J’ai découvert cette artiste l’année dernière, et elle me semblait bien partie pour s’imposer rapidement sur la scène dancehall au Ghana, à l’instar de sa collègue et ainée Kakiee. Quel choc d’apprendre que la jeune femme d’à peine 20 ans a perdu la vie dans un accident de voiture tragique il y a quelques jours. Les circonstances de son décès comme les nombreuses rumeurs/superstitions sur l’origine mystique de sa mort éclipsent malheureusement le fait qu’elle était d’abord une artiste prometteuse dans son domaine et qu’on ne saura jamais ce qu’elle aurait pu devenir… Qu’elle repose en paix.

« Fonko »: le documentaire traite de la révolution musicale africaine »

En 3 parties de 53 minutes chacune, la série de documentaires « Fonko » – narrée par la chanteuse Neney Cherry et sortie en 2015 – fait une plongée dans la révolution musicale actuellement portée par l’Afrique. De l’Angola au Nigeria, en passant par l’Afrique de l’Ouest francophone ou encore le Nigeria, « Fonko » s’interroge sur les différents courants musicaux nés dans les grandes capitales africaines et leur impact. On y découvre aussi une sélection de créatifs qui refaçonnent l’identité culturelle du continent. Vous avez jusqu’au 19 mars 2018 pour regarder ces documentaires diffusés par la chaîne Arte, et cela va sans dire, je vous encourage vivement à le faire.

Pour regarder « Fonko, la révolution musicale africaine« , cliquez juste ici.