Il y a une blague assez commune qui dit que si vous allez chercher jusqu’au fin fond de l’Arctique, il est sûr que vous allez y croiser un camerounais. La diaspora du Cameroun est – à coup sûr – réputée pour sa grande capacité d’adaptation, même dans des contrées qui ne sont pas forcément très tolérantes envers les Noirs/Africains. C’est donc sans grande surprise que j’ai découvert la semaine dernière qu’une des très rares étrangères à pratiquer les chants traditionnels en Corée du Sud est d’origine… camerounaise. En effet, Laure MAFO, âgée de 33 ans, est devenue une des spécialistes du « pansori », cette pratique pourtant fortement ancrée dans l’histoire et la Culture sud-coréennes. Partie de son Cameroun natal pour la France, elle va découvrir la Corée du Sud en travaillant chez SAMSUNG à Paris. Elle quittera ensuite la capitale française pour Séoul, et comme il fallait s’y attendre, son installation dans le pays ne fût pas de tout repos, notamment parce que la Corée n’est pas encore tout à fait familière avec les étrangers (surtout ceux qui ont une couleur de peau assez foncée :p). Quoi qu’il en soit, les barrières culturelles et linguistiques n’ont visiblement pas entamé la détermination de Laure, qui s’impose désormais comme une des références dans le pansori. Son histoire m’a fortement intéressée (car je suis aussi une fan de la Corée du Sud et de sa pop culture). Si vous souhaitez en savoir plus sur Laure MAFO, je vous recommande cet article en cliquant juste ICI.
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