«Mokalik», le nouveau film de Kunle Afolayan acquis par Netflix

Kunle Afolayan, l’acteur, producteur et réalisateur nigérian a révélé que son film «Mokalik» et certaines de ses autres œuvres avaient été acquises par le géant de streaming américain Netflix. «Mokalik», qui met en vedette  Simi ,  Femi Adebayo et  Charles Okocha , raconte l’histoire d’un garçon de la classe moyenne de 11 ans qui devient apprenti dans un atelier de mécanique.

Afolayan  a partagé l’actualité dans une interview avec NAN . Il a ajouté que Netflix n’avait pas encore annoncé la date de sortie du film et il a choisi de ne pas divulguer la somme payée par Netflix pour l’acquisition.

Découvrez la bande-annonce:

Cadeau de Noël cinématographique

À Hollywood comme dans d’autres pays industrialisés, la période des fêtes de fin d’année est un moment important pour les sorties de films à gros budget (l’autre période étant les vacances scolaires de juin à août). En sa qualité de 1ère industrie cinématographique du continent, Nollywood commence donc à s’aligner progressivement sur les mêmes tendances. Après « Banana Island Ghost« , une super-production sortie pendant l’été 2018, c’est la comédie « Chief Daddy » (avec un casting royal), qui a occupé le devant de la scène pour ce Noël. Je ne vous ferai pas un résumé du pitch du film (le trailer est disponible ici) mais toujours est-il que Mo Abudu, dirigeante d’EbonyLife Films – qui produit le film – a annoncé hier que pour son 1er weekend d’exploitation en salles au Nigeria, Chief Daddy aurait réalisé un chiffre d’affaires de 42 millions de nairas… soit environ 100.000€. Toujours selon elle, il s’agirait du second meilleur démarrage en salle de l’année pour un film au Nigeria, et le 5ème film produit par sa structure à être numéro 1 le weekend de la sortie. « Chief Daddy » aurait même fait mieux que « The Wedding Party », produit également par Mo Abudu.
100.000€ de recettes en un weekend en Afrique subsaharienne, c’est une performance à saluer ! Ayant vu de mes propres yeux l’engouement des nigérians pour le cinéma local lorsque je suis allée voir « King of Boys » à Lagos, je peux attester de l’intérêt du public. Ceci dit, j’ose espérer que le film fera de meilleurs chiffres sur la durée car entre la production, le casting, le marketing et autres coûts, il y a fort à parier que ce long-métrage a coûté bien plus de 100.000€. Dans tous les cas, bravo aux équipes et j’espère trouver un moyen de voir le film.