Le pari d’André Braud Mensah: rendre les ivoiriens fous de son café 100% ivoirien

André Braud Mensah est le fondateur d’Ivoryblue, la première marque de café capsule ivoirienne.
Il s’est donné un défi : Transformer les ivoiriens en gros consommateurs de café.
Au départ Ingénieur télécom, il se lance dans l’aventure en créant sa marque Ivoryblue. Elle offre au consommateur de café-capsule quasiment la même sensation qu’avec un café machine.
Il a travaillé avec l’Anader, l’Agence Nationale d’Appui au Developpement Rural, qui encadre et contrôle les producteurs, et avec l’agence Écocert afin d’obtenir le label bio.

Cliquez ICI pour voir le documentaire

Twiga Foods, la startup kényane qui a réussi une levée de fonds conséquente !

Comme toutes les fins d’année, on aura sûrement d’ici peu, des articles résumant les tendances de levées de fonds pour les startups africaines en 2018. Ces derniers temps, les sommes levées sont plutôt à la hausse, mais ça reste encore en pâle comparaison avec les startups asiatiques et européennes… Ne parlons donc pas de celles de la Silicon Valley. C’est donc avec une grande surprise que j’ai appris qu’une startup kenyane, Twiga Foods, a réussi une 2eme levée de fonds de 10 millions de dollars. Une somme plutôt conséquente pour une jeune entreprise dans le secteur de l’alimentaire, qui met en relation les petits producteurs et les distributeurs. Une belle idée avec un impact réel sur le terrain (et des fonds pour la faire grandir), que demander de plus ? Rien, si ce n’est que j’aurais souhaité que la dite startup soit fondée par un kenyan… N’y voyez pas de xénophobie de ma part, juste que les exemples de startuppers africains levant des fonds à ce niveau sont encore, malheureusement, bien trop rares.
Pour en savoir plus sur Twiga Foods et cette levée, vous pouvez lire l’article dédié sur le site de Forbes en cliquant juste ici.

25 entrepreneurs africains à découvrir dans « How we made it in Africa » 

Vous connaissez peut-être « How we made it in Africa » ? Si non, il s’agit d’un célèbre média en ligne dédié aux entrepreneurs africains. Au-travers d’interviews, de portraits ou de tribunes, le site recense le parcours de chefs d’entreprise africains dans divers secteurs. Bien que je trouve que les articles manquent parfois un peu de profondeur, c’est un site que je consulte régulièrement aussi bien pour avoir des insights qu’apprendre un peu plus sur les parcours des uns et des autres.

Dévoilé il y a quelques jours par Jaco Moritz, fondateur et rédacteur en chef du média éponyme,« How we made it in Africa » est un livre relatant l’histoire de 25 entrepreneurs africains triés sur le volet. Certains ont déjà interviewés par le site, et d’autres ont été approchés exclusivement dans le cadre de cette parution. Disponible en format E-book pour 15 dollars, vous pouvez lire le texte qui l’introduit ici et vous le procurer en cliquant là.

N’hésitez pas à me dire ce que vous en aurez pensé 😉

Tout plaquer pour ouvrir une crêperie en Afrique ?

Certains sont accros au café, moi ce sont les gaufres. Depuis que j’ai quitté Paris, ça a parfois été un vrai chemin de croix pour trouver des restaurants ivoiriens qui en fassent de bonnes ou dont les crêpes ne soient ni trop légères, ni trop lourdes. Une de mes bonnes adresses à ce sujet c’est le restaurant Le Marin. Focalisé sur les spécialités de Bretagne, l’établissement prône le mélange des cultures en proposant notamment des galettes bretonnes à l’alloco ou encore des crêpes au chocolat ivoirien.
L’autre point que j’apprécie avec Le Marin, c’est d’une part la communication professionnelle (FacebookInstagram et site web) et d’autre part, le fait qu’ils accompagnement chaque livraison d’un petit mot manuscrit sur un post-it. C’est peut-être un détail, mais la cliente que je suis accorde beaucoup d’importance aux petites attentions de ce style.
Et enfin, quel plaisir de découvrir le parcours du jeune homme derrière ce restaurant ! Ex-cadre de banque en France, Akadji (27 ans) a décidé de tout plaquer pour se lancer dans la restauration à Abidjan avec ses associés, dans une ville dans laquelle il a à peine vécu. Son parcours devrait en inspirer plus d’un(e) ! Encore bravo Akadji et beaucoup de courage, je continuerai de consommer vos gaufres aux spéculos quand la diète me le permet !
Pour regarder le reportage: Reconversion Diaspora – Tout quitter pour ouvrir une crêperie en Côte d’Ivoire.

On rajoute Melo Pâtisserie sur son petit carnet de voyages !

La bonne adresse dont je vais parler cette semaine est sûrement déjà connue de mes abonné(e)s dakarois(es), mais je partage pour tous ceux qui, comme moi, seront de passage dans la capitale sénégalaise un jour ou l’autre.

Melo Pâtisserie est une boulangerie-pâtisserie et salon de thé ouvert par la jeune cheffe Anna Gueye en 2016.

(Anna Gueye, fondatrice de MELO Pâtisserie)

Cette entrepreneuse aux origines métissées a ouvert ce véritable temple des gourmandises dans le quartier des Almadies, avant de déménager dans le secteur des Mamelles et son fameux phare

Ouvert du mardi au dimanche, on peut y prendre son petit-déjeuner, déjeuner et bien évidemment.. son goûter !

Je ne peux pas personnellement attester de la qualité (du service comme des aliments servis), mais j’ai vu passer tellement de commentaires positifs sur les réseaux sociaux (je dois d’ailleurs féliciter la personne qui gère notamment leur compte Twitter), que j’ai fini par en conclure que le lieu doit être un incontournable à Dakar pour tous les gourmands. Et bien sûr, la déco très British voire un peu kitsch est également très sympa. Le comble ? Ils livrent les brunchs à domicile et au bureau (quiconque me suit sur Twitter sait à quel point je rêve d’un service de livraison de petit-déjeuner à domicile).

On rajoute donc Melo Pâtisserie sur son petit carnet de voyages 😉

Pour plus d’informations, ils sont sur FacebookTwitter et Instagram.

 

« Mister Pili Pili » lance une campagne de crowdfunfing

Après plusieurs tentatives, KFC s’apprête à ouvrir son premier restaurant en Côte d’Ivoire le mois prochain. Comme à chaque ouverture d’une enseigne étrangère, la nouvelle est accueillie avec un certain scepticisme, d’aucuns estimant que cela représente une concurrence déloyale à l’encontre des entreprises locales. Dans le cas qui nous intéresse ici, l’entrepreneur ivoirien Franck-Armel Touré a lancé une campagne de crowdfunding afin de financer le premier kiosque physique destiné à vendre son poulet signé « Mister Pili Pili« . Je n’ai pas encore eu à goûter sa cuisine, mais je prévois de passer commande dans les prochains jours pour m’en faire un avis. En attendant, si vous souhaitez soutenir son projet, rendez-vous sur sa page Facebook ainsi que sa page de collecte de fonds.