Lancôme choisit l’influenceuse nigériane Powede Awujo

Powede Eniola Awujo , bientôt 28 ans et plusieurs cordes à son arc. La magnifique jeune femme, célèbre pour son statut de reine de beauté possède un diplôme d’infirmière, est pilote d’avion et aussi à la tête de Tods and Kids, un magasin de vêtements  pour enfants.

Attendez, ce n’est pas tout ! Powede Eniola Awujo a annoncé qu’elle a été choisie comme partenaire de Lancôme, la marque française de cosmétiques et de produits de luxe, en tant que représentante mondiale du Nigeria.
Avec la chanteuse Waje et l’éditorialiste Betty Irabor, elle avait récemment fait partie de la campagne « My Shade My Power » de Lancôme.

Elles ont aussi effectué un voyage à Paris et ont partagé leurs #LancomeMoments.

C’est sur son compte Instagram qu’elle a officiellement fait l’annonce:
Pour rappel, Lancôme est représenté au Nigeria par l’agence de Relations Publiques Glam Brand Agency, fondée par Bola Balogun.

Les influenceuses nigérianes au brunch de Lancôme

Lancôme, le géant français de cosmétiques et de produits de luxe a profité de la journée internationale de la femme pour gagner en popularité au Nigéria.  En effet, 70 parfums « La vie est belle » ont été offert aux influenceuses nigérianes.
Un groupe a été invité à un brunch dans une ambiance très florale dans un salon de thé de Lagos, transformé en un jardin de rêve pour l’occasion.
Aussi, quelques dirigeants de Lancôme Nigeria étaient présents, et suite à la prise de parole de Suzie Meyer, chef de produit Lancôme Nigeria, les influenceuses ont eu droit à une masterclass rapide, animée par le maquilleur David Coranson Beaudu.

Parmi  les influenceuses on a pu compter:

Idia Aisien

Eki Ogunbor

Kaylah Oniwo

Le film camerounais « Miranda » en accès libre

Pour célébrer le mois de la Femme mais également à but promotionnel,Wouri TV – principale plateforme de streaming dédiée au cinéma camerounais – a décidé de mettre en ligne l’intégralité du long-métrage « Miranda« , réalisé par Blaise Ntedju.

Découverte: le Douala Design Hôtel

Un peu de tourisme. Je vous avais parlé de Manuela Ebé, fondatrice de l’agence DREAMER, qui met en lumière les talents et les bonnes adresses au Cameroun. La jeune femme a depuis peu démarré un programme diffusé sur Vox Africa intitulé Spotlight.
Lors d’un de ses derniers posts sur les réseaux sociaux, j’ai pu découvrir un établissement: le Douala Design Hôtel. À en juger par le cadre et l’emplacement géographique (quartier résidentiel de Bali, au centre-ville de Douala), je dois dire que j’ai plutôt été impressionnée (en attendant que j’y fasse moi-même un tour). Les hôtels ou restaurants à la décoration soignée sont encore suffisamment rares au Cameroun pour que celui-ci sorte du lot.
Tout aussi surprenant, les prix, allant de 80.000F (chambre standard) jusqu’à 120.000F (Suite)… et que je trouve très abordables pour la cible. Bien que j’ai noté quelques commentaires de clients se plaignant de la qualité de service, je recommande quand même d’aller au moins tester cet établissement lors d’un prochain séjour (professionnel ou touristique) à Douala.
Pour plus d’informations sur le Douala Design Hôtel, rendez-vous ici.

La mode africaine en puissance sur Pinterest

Je continue ma lecture des revues de fin d’année ! Cette fois-ci, un élément qui a attiré mon attention chez Pinterest. Le site de curation (sur lequel je passe BEAUCOUP de temps ces dernières semaines) a révélé les tendances d’utilisation sur sa plateforme pour 2019 et surprise…  les « imprimés africains » ont connu une croissance de +229% dans les recherches des utilisateurs (il y en a 250 millions) !
D’après Pinterest: « Des dashikis aux robes de cocktail, le pagne wax et le kitenge africains font fureur sur tous les continents (+229 % pour la recherche mode des imprimés africains) |« .
En somme, Pinterest a remplacé les bons vieux catalogues que nos mères/tantes consultaient pour trouver des idées de modèles à faire reproduire chez les couturiers. Comme le disait cet article de CNN datant de l’an dernier (et à lire en cliquant ici), le vrai facteur de révolution dans la mode africaine (en absence d’infrastructures adéquates), c’est internet.
Pour consulter l’intégralité du Top 100 des tendances 2019 de Pinterest, cliquez juste ici.

Ndalo Media ferme

05 April 2017. For the first time in its 21-year history in South Africa, the 71-year-old Elle media brand will be published by a 100% black-owned media company. Khanyi Dhlomo, owner of Ndalo Media, announced on Tuesday morning that the media company has secured the South African licences for the Elle and Elle Decoration media brands. The licence covers print, digital, events and other related brand extensions and was awarded by the brand’s French owner, Paris-based Lagardère Active.Picture: Moeletsi Mabe/Sunday Times.
Âgée de 44 ans, Khanyi Dhlomo est une figure incontournable des médias en Afrique du Sud et pour ainsi dire, une véritable icône pour toute une génération de femmes noires dans le pays. En effet, elle a fondé à la fois Ndalo Media, propriétaire de DESTINY et Ndalo Luxury Ventures, société qui exploite notamment le multimarque de luxe LUMINANCE, situé à Johanesbourg.
Le magazine DESTINY est une référence dans les médias féminins dédiés aux sud-africaines noires (certains diront que c’est un peu l’équivalent sud-africain de Miss Ébène chez les femmes afro francophones), et la réussite de Khanyi a souvent été montrée en exemple. Encore plus lorsqu’il y a quelques mois – je l’avais annoncé ici – elle avait racheté la licence du célèbre magazine ELLE Afrique du Sud, tout un symbole !
On peut donc imaginer l’onde de choc lorsque, vendredi dernier, l’annonce de la fermeture prochaine de Ndalo Media est tombée. D’après les dires mêmes de la propriétaire, le groupe fait face à de sérieuses difficultés financières et peine à payer ses employés (la rumeur enflait déjà sur la toile depuis un moment). Khanyi Dhlomo a préféré ne pas opter pour une piste de sauvetage et fermera l’entreprise dès janvier 2019. Autant dire que les salariés vont passer un Noël des moins évidents. Cette annonce vient clôturer une année 2018 plutôt difficile pour les médias print (ou pure players), qui peinent à dégager de nouvelles sources de revenus fiables, face à la digitalisation toujours plus forte des contenus. Ceci dit, il y a fort à parier que Khanyi s’en remettra très rapidement. J’ai déjà hâte de voir quel sera son prochain projet.

Cadeau de Noël cinématographique

À Hollywood comme dans d’autres pays industrialisés, la période des fêtes de fin d’année est un moment important pour les sorties de films à gros budget (l’autre période étant les vacances scolaires de juin à août). En sa qualité de 1ère industrie cinématographique du continent, Nollywood commence donc à s’aligner progressivement sur les mêmes tendances. Après « Banana Island Ghost« , une super-production sortie pendant l’été 2018, c’est la comédie « Chief Daddy » (avec un casting royal), qui a occupé le devant de la scène pour ce Noël. Je ne vous ferai pas un résumé du pitch du film (le trailer est disponible ici) mais toujours est-il que Mo Abudu, dirigeante d’EbonyLife Films – qui produit le film – a annoncé hier que pour son 1er weekend d’exploitation en salles au Nigeria, Chief Daddy aurait réalisé un chiffre d’affaires de 42 millions de nairas… soit environ 100.000€. Toujours selon elle, il s’agirait du second meilleur démarrage en salle de l’année pour un film au Nigeria, et le 5ème film produit par sa structure à être numéro 1 le weekend de la sortie. « Chief Daddy » aurait même fait mieux que « The Wedding Party », produit également par Mo Abudu.
100.000€ de recettes en un weekend en Afrique subsaharienne, c’est une performance à saluer ! Ayant vu de mes propres yeux l’engouement des nigérians pour le cinéma local lorsque je suis allée voir « King of Boys » à Lagos, je peux attester de l’intérêt du public. Ceci dit, j’ose espérer que le film fera de meilleurs chiffres sur la durée car entre la production, le casting, le marketing et autres coûts, il y a fort à parier que ce long-métrage a coûté bien plus de 100.000€. Dans tous les cas, bravo aux équipes et j’espère trouver un moyen de voir le film.

Trace lance son smartphone !

Il y a environ deux semaines de cela, j’ai été contactée par le média TRACE dans le cadre du lancement de leur nouveau produit: un smartphone. Nommé le « Trace One » (ou T-One pour les intimes), ce téléphone est le résultat d’une association entre le groupe média et le constructeur français Danew.
Olivier Laouchez, le PDG du groupe, n’a pas hésité d’ailleurs à le présenter comme le « 1er smartphone musical », puisque celui-ci est proposé avec notamment 6 mois d’accès illimité et gratuit à Trace Play (chaînes musicales, radios, 1000 heures de séries etc). Sur le plan technique, le téléphone dispose des options double carte SIM, 32 Go de mémoire, 2 appareils photo… et vient même avec un casque audio Bluetooth offert dans son pack de lancement. Disponible en édition limitée depuis le 10 décembre 2018, ce téléphone a été clairement pensé pour la cible de TRACE en Afrique, notamment sur le plan tarifaire: il sera vendu à 80.000FCFA en moyenne sur le continent africain (Côte d’Ivoire, RDC, Mali, Nigeria..) et 150€ en France. Points de vente: Amazon, CDiscount et Rue du Commerce pour la France. Du côté du continent, le T-One est commercialisé sur Jumia, Afrimarket, ainsi que chez les opérateurs MTN et Orange entre autres.
Comme j’ai eu à le dire, le groupe TRACE multiplie la diversification de ses activités et l’extension de sa marque ces derniers temps. C’est un cas Marketing à suivre de près, tant les entités de cette taille et dans ce secteur (l’Entertainment) sont encore rares en Afrique francophone.

Netflix et sa première série africaine !

Dernièrement, Netflix a augmenté la présence de ses contenus africains sur sa plateforme (si vous me posez la question, je trouve que le contenu reste quantitativement en-dessous de ce que ça devrait être mais c’est déjà un début). Après avoir acheté les droits du film « Lionheart » , produit et joué par la star du cinéma nigérian Genevieve Nnaji, Netflix vient officiellement de passer commande pour sa 1ère série africaine !
Le géant du streaming a engagé le réalisateur sud-africain Kagiso Lediga et l’actrice Pearl Thusi(que j’ai eu la chance d’avoir en couverture de mon magazine Fashizblack) pour « Queen Sono » ! Cette fiction est centrée autour de Sono, une superhéroïne des temps modernes qui use de son statut d’agent secret pour améliorer la vie de ses concitoyens. Erik Barmack, Directeur des contenus internationaux de Netflix, n’a d’ailleurs pas hésité à comparer le personnage de cette série à Claire Underwood ou Jessica Jones, rien que ça.
Je suis bien sûr heureuse de savoir que Netlix ait passé cette 1ère commande, qui en annonce d’autres et dont les répercussions pour le reste du continent seront (je l’espère) positives en termes de création… même si je ne me fais pas d’illusion. L’Afrique anglophone sera (pour des raisons évidentes) leur principale priorité et ce, pour un petit moment.
Dans tous les cas, « Queen Sono » sera disponible sur Netflix dès début 2019 et ce, dans 190 pays. On en reparle l’an prochain, donc.