« Disconnect », les relations amoureuses à Nairobi

À quoi ressemblent les relations amoureuses quand on est jeune à Nairobi ? C’est un peu la trame de « Disconnect », un des films kenyans les plus attendus de l’année. Sorti le mois dernier, ce long-métrage raconte en filigrane la relation particulière qu’entretiennent Josh et Celine, deux amis qui s’aiment mais ne veulent pas se l’avouer. À en juger par le trailer, on y retrouve tout ce qui fait la recette d’une bonne comédie romantique: du rire, des larmes, des situations cocasses et bien sûr, de l’amour. Sans oublier le casting, composé des stars les plus en vue de la nouvelle scène du cinéma au Kenya, notamment Brenda Wairumu et Nick Mutuma, l’éternel beaugosse qu’on a déjà aperçu dans quelques fictions nigérianes à succès.
Après avoir écumé quelques blogs et pages sur la toile kenyane, il semblerait que le film ait plutôt été bien accueilli par le public, avec des projections à guichets fermés dans plusieurs multiplex de Nairobi (je n’ai malheureusement pas trouvé d’infos chiffrées à ce sujet).
« Disconnect » a été aussi programmé pour une diffusion en Tanzanie et en Ouganda. Je croise les doigts pour qu’une plateforme de streaming (ou une âme charitable) le rende bientôt disponible sur la toile. J’ai en tout cas posé la question de la diffusion en ligne à KOKO Prime TV (plateforme associée au film), et vous tiendrai informés dès que j’ai un retour.

Pour regarder le trailer du film, c’est en cliquant là.

Fred Apaloo, un entrepreneur gastronomique africain à suivre

La semaine dernière, je partageais avec vous mon compte Instagram coup de coeur, celui de la décoratrice malienne The Fashionist Artist aKa Fatouma. À ma grande surprise, vous avez été très nombreux à apprécier cela. Je vais donc partager d’autres comptes Instagram africains qui m’inspirent ou que je trouve qualitatifs (bon je ne partagerai pas absolument tous mes comptes favoris sinon ce n’est plus drôle lol). 
Cette semaine, je vous fais découvrir un compte qui non seulement me donne envie de partir sans billet retour pour le Ghana, mais m’inspire également d’un point de vue professionnel.
Âgé de 28 ans, Fred Apaloo a fait ses études aux États-Unis, dans le secteur de l’hôtellerie.

Contre l’avis de ses proches, il a fait le choix de retourner vivre au Ghana, son pays d’origine. Afin de convaincre ses amis restés aux US que la vie au Ghana n’était pas aussi mauvaise que ça, il commence à publier des photos de ses plats (cuisinés par lui, et très joliment présentés. Petit à petit, face au succès de ces photos, il commence à organiser des brunchs entre amis. Aujourd’hui, sa société « Villa Grace » est devenue incontournable à Accra pour quiconque veut un traiteur de haut vol pour un anniversaire ou un événement corporate. Par ailleurs, les brunchs organisés par Villa Grace en partenariat avec de grandes marques (Veuve Clicquot etc) font un tel carton que les tables sont généralement bookées plusieurs semaines avant l’événement.

Ce qui me plait dans le travail de Fred ? À défaut d’avoir pu goûter ses plats, je dois dire que la mise en scène et la décoration de ses brunchs sont toujours magnifiques. Les couleurs, la manière dont les espaces sont aménagés et même la présentation des buffets sont un régal pour les yeux. Il arrive à créer une véritable expérience visuelle autour de la nourriture, et ça, ça s’applaudit. Je n’ai pas honte de dire que si jamais j’organise un événement gastronomique, j’aimerais au moins que ce soit à son niveau: beau, chaleureux et exclusif. Il a d’ailleurs été nommé dans la liste des 30 businessman de moins de 30 ans par Forbes Africa cette année, et c’est amplement mérité.

Le compte Instagram: Villa Grace GH.

Découvrez « La Villa des Lys », nouvel espace type villa-lounge à Yaoundé

Comme c’est le cas dans toutes les capitales d’Afrique et du monde, rien n’est plus fluctuant que la liste des adresses branchées au Cameroun. Tous les trimestres ou semestres, la clientèle BCBG camerounaise va de nouveau bar en nouveau bar, de nouveau resto en nouveau resto…et le même établissement qui était incontournable il y a six mois devient tout à coup « trop populaire » et se vide petit à petit… Espérons que ce n’est pas ce qui arrivera à La Villa des Lys.

Ouverte depuis le début de l’année dans la capitale politique du Cameroun, cet espace qui concentre maison d’hôtes, bar, restaurant et piscine avait tout pour attirer les jeunes cadres comme les familles de la classe moyenne ou les expats. Il faut préciser que Yaoundé n’est pas particulièrement débordé en matière de villa-lounge (contrairement à Abidjan par exemple, qui en compte près d’une dizaine à ma connaissance). Adresse à noter donc pour votre prochain passage dans la ville, si vous cherchez un lieu pour vous déconnecter de la jungle urbaine. Petit point en plus: je trouve la grille tarifaire plutôt raisonnable (à partir de 3000 FCFA pour un petit déjeuner, accès à la piscine à 8000FCFA…).

Plus d’infos sur La Villa des Lys sur leur site officiel.

Les vêtements Yale Woody sur ASOS !

Le styliste ivoirien Félix Griza Yalé est à féliciter et pour cause. Créateur de la ligne de vêtements pour hommes YALE WOODY (créée en 2015), il aurait conclu un deal avec ASOS. Ce sont près de 800 pièces qu’il devra livrer au géant britannique de la mode en ligne, ce qui est plutôt considérable pour une jeune marque basée sur le continent africain. Mais c’est également un formidable tremplin à l’international, en plus de pérenniser son activité. Je suis bien sûr ravie pour lui, surtout que ce genre de contrats est encore particulièrement rare en Afrique francophone, où beaucoup de nos créateurs sont confinés (ou se confinent eux mêmes) à une distribution à petite échelle, ce qui ne leur permet pas de grandir. Je vais suivre de très près l’arrivée des vêtements Yale Woody sur ASOS et je vous ferai parvenir les liens une fois qu’ils seront mis en ligne (aucune date n’a été communiquée pour le moment).

Castle Lager contre le racisme

On démarre cette semaine avec la marque de bière Castle Lager, qui a décidé de prendre position dans une affaire de racisme très médiatisée le mois dernier. En effet, le présentateur sportif Ashwin Willemse (sur la chaîne Supersport) a décidé – en pleine émission live – de partir du plateau pour exprimer sa colère d’être méprisé par ses deux collègues blancs. Dans une Afrique du Sud où les tensions sociales et raciales sont encore présentes, l’affaire n’a pas tardé à faire grand bruit avec les pour et les anti Ashwin. En tant que sponsor du championnat national de rugby, Castel Lager a donc décidé de s’exprimer sur la controverse… en annonçant la commercialisation de bouteilles de bière sans étiquette.

D’après eux, il s’agit d’un « geste de soutien envers toutes les personnes qui sont jugées ou discriminées à cause de leur apparence, et aussi, de rappeler que l’Afrique du Sud est unie dans sa diversité« . Ça partait probablement d’un bon sentiment, mais puisqu’il n’y a aucune certitude que c’est bien le racisme qui était au coeur du scandale et non une simple mésentente entre co-animateurs, je trouve que cette prise de position de Castel Lager était prématurée. Et d’ailleurs, quand on lit les commentaires qui leur sont adressés sur Twitter, on se rend bien compte que leur démarche n’a pas forcément convaincu.
C’est toujours délicat pour une marque de grande consommation de prendre la parole sur des sujets aussi épineux que le racisme, mais le faire en y associant la promotion (même déguisée) de ses produits est encore plus borderline… et le bad buzz n’est jamais loin. Mais après tout, le bad buzz en ligne n’effraie plus grand monde depuis qu’on a vu que ça ne perturbait pas les ventes, parfois c’est même le contraire. Ceci explique sûrement cela.

Musique: « Me Ne Woa » by M.Anifest.

Mon coup de coeur musical cette semaine vient du Ghana. C’est le titre « Me Ne Woa » interprété par le rappeur (et j’ai envie de dire poète) ghanéen M.Anifest. Toujours très créatif sur le plan visuel, ce clip ne déroge pas à la règle. Le titre est également l’occasion pour moi de vous présenter K. Promise, qui est pour moi un des grands espoirs de l’Afropop du Ghana. Je lui prédis une carrière internationale très rapidement pour plusieurs raisons, mais j’aurais l’occasion de revenir là-dessus.

L’opération « Visit Rwanda ! » par le club Arsenal

On finit avec une nouvelle que vous avez sûrement vu partout déjà: le Rwanda a signé comme sponsor de l’équipe de football anglaise ARSENAL.  Pour un montant estimé à 40 millions de dollars d’après plusieurs sources, les joueurs de l’équipe porteront un sigle « Visit Rwanda » sur leurs maillots. Le but de l’opération est clair, tel qu’expliqué par Olivier Nduhungihere, Ministre des Affaires Étrangères à Jeune Afrique: « Cette campagne va être financée par les revenus du tourisme, qui génère 404 millions de dollars par an. Nous allons réinvestir à peine plus de 3% de ce montant pour être sur ce maillot, qui est vu près de 35 millions de fois par jour. Cela va nous aider à atteindre notre objectif, qui est de générer 800 millions de dollars par le tourisme en 2024« . Voilà qui est dit.

Alors bien sûr, une polémique est née (lire ici), mais quoi qu’il en soit, le Rwanda continue son opération de « Rebranding » avec de grandes ambitions à l’international. Rendez-vous dans 3 ans pour savoir si cette opération aura été à la hauteur de l’investissement.

L’ascension d’Asanda Sizani

Jusqu’ici rédactrice en chef des sections Mode et Beauté au sein du ELLE sud-africain, Asanda Sizani vient d’être fraîchement nommée rédactrice-en-chef de l’édition du GLAMOUR sud-africain. Cette fashionista, passée notamment par DESTINY et DRUM (deux magazines locaux très lus), aura la charge de repositionner GLAMOUR auprès de sa cible, à la fois dans l’édition papier et sur la toile. Dans un pays où les femmes noires sont encore très peu présentes à des postes à responsabilités dans les médias internationaux, cette nomination est plutôt la bienvenue… Surtout quelques mois après que le ELLE sud-africain ait été acquis par une femme noire, Khanyi Dhlomovéritable magnat des médias et propriétaire notamment du magazine DESTINY et co-fondatrice du concept store de luxe « Luminance« .
Asanda prendra ses fonctions dès le 1er juin, on lui souhaite donc bonne chance !

Fatouma, l’influenceuse malienne à suivre

Un pays dont j’aimerais parler plus souvent dans cette newsletter, c’est le Mali. Malheureusement, j’ai beaucoup de mal à faire de la veille culturelle et lifestyle sur Bamako (j’en profite donc pour vous re-demander de m’envoyer des liens ou des comptes à suivre dans ce domaine si vous en avez).
Dans tous les cas, à force de faire de la veille d’influenceurs, j’en ai  découvert une basée au Mali. 

Créatrice de la marque de bijoux Tribia et à la tête de son cabinet de décoration intérieure, Fatouma (il me semble que ce soit son vrai prénom) est une créative malienne dont j’adore l’univers. Ses looks (qu’elle dessine elle-même), son approche minimaliste et son goût en interior design ont suffi à me convaincre: il faut la suivre absolument. Ne serait-ce que pour avoir une autre vision des influenceuses maliennes que celle des 3 « soeurs Kardashian du Mali » dont je tairai le nom.

Son compte:The Fashionist Artist

L’Éthiopie veut ouvrir ses portes au monde

Le Rwanda (dont je parlerai plus bas) pousse fort en ce moment sur la libre-circulation des personnes et des biens, et puisque charité bien ordonnée commence par soi-même, le pays a instauré en janvier 2018 le visa à l’arrivée pour tous les citoyens du monde (plus de détails ici). Le Kenya était censé leur emboîter le pas, mais les mesures ne sont pas encore très claires à ce sujet (même si une liste de nationalités ayant droit aux visas à l’arrivée est disponible).

À l’occasion d’une visite de Paul Kagamé en Éthiopie il y a quelques jours, le nouveau Premier Ministre éthiopien Abiy Ahmed a annoncé que le pays s’apprête lui aussi à assouplir considérablement ses conditions d’entrée. Pas encore d’horizon ni de date mais une chose est sûre: l’Éthiopie souhaite s’ouvrir un peu plus au monde, afin de booster à la fois son industrie touristique et son secteur textile, le pays étant devenu un des pays où les fabricants délocalisent de plus en plus leur production.

Pour ma part, j’espère que toutes ces mesures seront également accompagnées d’un assouplissement des prix des billets d’avion sur les vols à l’intérieur du continent… sinon ce sont surtout les voyageurs hors du continent qui bénéficieront de ces nouvelles directives.

 SGTC Clothing crée une collection avec des influenceuses !

Au pays du marketing d’influence africain, j’ai découvert la semaine passée un concept encore assez inédit sur le continent: une marque qui confectionne une collection avec des influenceurs.

Jusqu’ici, les leaders d’opinion sur la toile sont généralement recrutés pour être des égéries, mais sont rarement impliqués dans le processus de création (comme c’est pourtant le cas en Occident). Ici en l’occurence, la ligne de vêtements SGTC Clothing a choisi de créer des pièces de sa collection estivale 2018 avec une sélection d’influenceuses nigérianes, ghanéennes et caribéennes parmi lesquelles AngelNana,  Funmi ou encore LaNatria.

Sur le papier, c’est une bonne idée bien sûr, cela permet de toucher les publics respectifs de ces jeunes femmes, mais est-ce que cela va concrètement augmenter les ventes de la dite collection ? Les outils pour mesurer les campagnes d’influence étant parfois variables selon les objectifs et les entreprises,  je ne suis pas en mesure de faire un pronostic. Dans tous les cas, j’applaudis l’initiative (en espérant que chaque influenceuse ait négocié de toucher un pourcentage sur les ventes du modèle qu’elle aura co-créé).

The Oslo Bakery

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